Hyperglycémie >2,5 g/L + cétonémie capillaire >3mmol/L ET acidose avec pH<7,3 ou bicar<15mmol/L
Bilan : gazométrie artérielle (si cétonémie > 1,5 g/L), ionogramme, créatinine, glycémie, NFS, CRP, troponine + lipasémie si douleur abdominale, BU, ECG
Réhydratation++ : 1 litre de NaCl 0,9% sur 1 heure, puis 1 litre sur 2-4 heures puis deux litres de PG5% sur 12 heures dès que la glycémie capillaire < 2.5 g/L. Le volume total des apports pour les premières 24 H est habituellement de l’ordre de 4-6 L.
Insulinothérapie : insuline rapide IVSE : UI/h (soit 0.1 U/Kg/h - max 10 UI/h)
- Si glycémie < 1.5 g/L mettre en dérivation et faire couler du G10% pour maintenir la glycémie aux alentours de 2 g/L pendant les 12 premières heures.
- contrôle glycémie + cétonémie capillaires toutes les heures
- Lorsque la cétonémie est contrôlée deux fois <0.5g/L : arrêter le G10% et diminution de l\'insuline de manière à maintenir la glycémie entre 1 et 1,5 g/L (débit : vitesse=glycémie, si 3g/L = 3UI/h)
- poursuivre l\'IVSE jusqu\'à 12h après la disparition de la cétonémie puis relais sous-cutané.
Supplémentation potassique :
- si kaliémie >5mmol/L sur le premier bilan : pas de supplémentation pendant les deux premières heures
- si kaliémie entre 4 et 5 mmol/L : 2g de KCl/L de NaCl 0,9%
- si kaliémie entre 3,5 et 4 mmol/L : 3g de KCl/L de NaCl 0,9%
- si kaliémie <3,5 mmol/L : KCl IVSE
Passer au PG5% (qui contient déjà 2 g de KCl/L) dès que la glycémie capillaire < 2.5 g/L.
Surveillance : glycémie capillaire toutes les heures, cétonémie capillaire toutes les heures, ionogramme sanguin (avec bicarbonatémie) à H+4, H+8, H+12 et H+24 pour adapter les apports potassiques, ECG à 24h
Contention chimique : Obligatoire en cas de contention physique. Privilégier la voie orale PO ; si refus : Schéma Hypnovel IN puis Neuroleptique IM.
Etape1: benzodiazépine d’action rapide pour sédation immédiate (délai d’action 5 min) :
- Midazolam (Hypnovel) 0,1 mg/kg IN (IntraNasal) avec seringue possédant l’embout adapté. Utiliser les kits prêts (= seringue de 3 ml + ampoule de Midazolam 5 mg/1ml + embout nasal)
Etape 2 : neuroleptique sédatif et anti productif (délai d’action 30e min)
- Loxapine (Loxapac) 100 mg à 150 mg PO ou IM (en 1ère intention)
- Cyamémazine (Tercian) 50 mg à 100 mg PO ou IM
NB : pour les 2 produits : 1 goutte = 1 mg / 1 ampoule = 50 mg
Contention physique : Toujours accompagné d’une contention chimique. Contention toujours en 5 points : 2 Membres sup, 2 membres inf et Ceinture ventrale
A - Inflammation systémique
A-1 Fièvre >38 °C ou frissons
A-2 Syndrome inflammatoire biologique : leucocytes <4 ou >10 G/L ; CRP >10 mg/L
B - Choléstase
B-1 Ictère : Bilirubinémie totale >34 µmol/L
B-2 Anomalie du bilan hépatique : ASAT, ALAT, PAL et GGT >1,5N
C - Imagerie
C-1 Dilatation des voies biliaires :
C-2 Preuve de l'étiologie à l'imagerie
Diagnostic suspecté : un item de A + un item de B ou C
Diagnostic certain : un item de A, B et C
Grade III : Sévère - au moins un critère :
- dysfonction cardiovasculaire : Dopamine >5 µg/kg/min ou n\'importe quelle dose de Noradré
- dysfonction neurologique : troubles de la conscience
- dysfonction respiratoire : PaO2/FiO2 <300
- dysfonction rénale : créatininémie >176µmol/L ou oligurie
- dysfonction hépatique : INR > 1,5
- dysfonction hématologique : plaquettes < 100 G/L
Grade II : Modérée - au moins 2 critères :
- fièvre > 39°C
- âge > 75ans
- bilirubinémie >85µmol/L
- hypoalbuminémie <0,7 N
Grade I : Légère - aucun critère de trois



Précautions à prendre pour les prises orales de fluoroquinolones
- Absorption diminuée par : Anti-acides (anti-H2, IPP), Sels d’Aluminium, de magnésium, Produits laitiers
Effet du lait sur les fluoroquinolones Diminution de l’absorption liée à la présence de calcium, en cas de prise simultanée de lait ou de yaourt :
- Ciprofloxacine (Ciflox*) : diminution de 36 %
- Norfloxacine (Noroxine*) : diminution de 50 %
- Seulement 9 % pour ofloxacine (Oflocet*) et levofloxacine (Tavanic*)
Pénicillines M per os : Orbenine ou Bristopen ?
- Bristopen* (oxacilline) : absorption digestive 40 % !
- Orbenine (cloxacilline) : absorption 60 %
En tenir compte pour les relais oraux : 3 g de Bristopen* par jour correspondent en fait à 1,2 g effectivement absorbés !!!
Cyclines
En cas de prise de comprimés (doxycycline p.ex.) :
- Prendre avec au moins 100 mL d’eau (risque d’ulcérations oesophagiennes).
- Absorption diminuée par : Antiacides (sels d’Aluminium ou de Magnésium), Sels de fer, Médicaments ou aliments riches en calcium ou magnésium
Rifampicine
La prise d’un repas riche en graisse diminue de ≥ 20 % l’absorption de la rifampicine (Rifadine*, Rimactan*, également dans les associations fixes Rifinah\ *et Rifater*).
Prendre ces produits à jeûn : une heure avant ou deux heures après un repas. Mais pas toujours bien supportés. Si problèmes digestifs, prendre avec un repas léger sans graisses.
Nitro-imidazolés
Ex. Imidazole (Flagyl*)
Empêche le métabolisme de l’alcool. Accumulation d’acétaldéhyde. Troubles cardio-vasculaires, bouffées de chaleur, vomissements, confusion
Ceftriaxone (Rocephine*)
Pas de mélange avec : Sels et médicaments contenant du calcium. Nutrition parentérale. Fluconazole (Triflucan*). Vancomycine. Aminosides
Bloc de branche droit
QRS > 120
rSR’ en V1 avec inscription de R’>50ms
sV6 ou sD1>40ms
(incomplet = retard droit / rechercher EP)
Bloc de branche gauche
QRS > 120
R large crochetée V5-V6 ou D1-VL
inscription du sommet de R>60ms
Hémibloc antérieur gauche
D2 : R
qR en D1-VL avec RVL élargie
Hémibloc postérieur gauche
qR en D3-aVF avec RD3 élargie + trouble repos
D1 S>R
Bloc intraventriculaire - distal ou focal
QRS fragmentés sans bloc
BIV, Brugada —> tricyclique
BIV, anomalies onde T —> hyperK+
Bradycardie et bloc
1. relancer l’automatisme, améliorer la conduction :
- atropine 0,5mg jusqu’à 3mg IV
- isoprénaline 5 (accélère automatisme ventriculaire) ou adré 2 à 10mcg/kg
- antidotes : Ca++, bicar, glucagon, insuline-glucose, Ac digit, O2
2. substituer l’automatisme : EES externe, stimulation ventriculaire (PM)

Nerf tibial
- sonde : entre bord proximal de malléole interne et tendon achiléen (flexion dorsale max++)
- sup>prof : Tom, Dick ANd Harry : tibial postérieur > long fléchisseur digital > Artère-veine-Nerf > long fléchisseur de l'hallux
Nerf fibulaire profond
- sonde : transversale au niveau du rétinaculum des extenseurs en regard de la ligne bimalléolaire proximale. nerf généralement latéral à l'artère.
- sans écho : ligne inter-malléolaire, entre ligament jambier antérieur (en dehors) et le tendon de l'extenseur propre de l'hallux (en dedans). ponction perpendiculaire (vers le talon) jusqu'au contact osseux, retrait de 1mm,
Nerf fibulaire superficiel
- sonde : transversale environ 5-10cm proximale et légèrement antérieure à la malléole externe
sans écho : ligne inter-malléolaire, entre ligament jambier antérieur (en dehors) et le tendon de l'extenseur propre de l'hallux (en dedans). Injection traçante sous-cutanée jusqu'au bord antérieur de la malléole externe.

Nerf sural
- sonde : transversale juste proximale et postérieure à la malléole externe. visualisation de la petite veine saphène (brassard à tension sur le mollet pour l'augmenter de volume si besoin). nerf postérieur, entre le tendons achiléen et gastrocnémien.
- sans écho : infiltration sous la malléole externe, à mi-chemin de la plante du pied, injection sous-cutanée traçante, débutant sous la malléole en direction du tendon d'Achille.


Tip
If the smaller superficial nerves (sural, saphenous and superficial peroneal) are not seen, these nerves can be blocked simply by injecting local anesthetic into the subcutaneous tissue as a “skin wheel”; for the sural nerve, inject from the Achilles tendon to the lateral malleolus; for the superficial peroneal and the saphenous, inject anteriorly from one malleolus to the other, taking care to avoid injuring the great saphenous vein

Nerfs supra-orbitaire & supra-trochléaire

- The needle (25-gauge intradermal needle in adults, 30 gauge in children) is introduced 0.5 cm under the inferior edge of the eyebrow and is directed medially and cephalad. When the needle tip is near the supraorbital notch, after test aspiration, and with caution not to penetrate the foramen, local anesthetic solution (0.5–1 mL) can be injected, creating a subcutaneous wheal. For a supratrochlear nerve block, the landmark is at the top of the angle formed by the eyebrow and the nasal spine where the nerve is in contact with the bone. The supratrochlear nerve can be blocked immediately following supraorbital nerve block, without removing the needle, by directing the needle about 1 cm toward the midline and injecting an additional 0.5 mL of local anesthetic. After the injection, firm pressure is applied for better anesthetic spread and prevention of ecchymosis.
- Enfant : 0.1mL/kg max 3mL
- Associés au bloc du rameau supratrochléaire, de manière bilatérale, ces blocs génèrent une anesthésie de tout le front (jusqu’à la suture
coronale) et des paupières supérieures.
Nerf infra-orbitaire

- Aiguille s'enfonçant de 1.5 à 2cm.
- A 25- to 27-gauge needle is advanced perpendicularly with a cephalic and medial direction toward the foramen until bony resistance is appreciated. Because the axis of the infraorbital foramen is oriented caudally and medially, a lateral-to-medial approach reduces the risk of penetration of the foramen. A finger is always placed at the level of the infraorbital foramen to avoid further cephalad advancement of the needle, and gentle pressure is recommended to prevent hematoma formation.
- Voie endo-buccale : ponction au niveau de la fosse canine, à l’aplomb de la dent. Lèvre dégagé avec la main gauche. L’aiguille est orientée en direction du foramen infra orbitaire repéré à l’index.
Bloc mentonnier

- Ponction à 1cm en dehors du foramen. Aiguille en bas et en dedans.
- Le nerf mentonnier, bloc du nerf mandibulaire (nerf maxillaire inférieur) (V3), est réalisé par voie buccale ou transcutanée au niveau du foramen mentonnier à l'aplomb de la première prémolaire inférieure. L’anesthésie obtenue intéresse le menton et la lèvre inférieure.
- Voie endo-buccale : ponction à l’apex de la première molaire, la pointe de l’aiguille étant dirigée vers le foramen mentonnier, sans le pénétrer.
- or the classical landmark technique, the mental foramen is located in line with the pupil on the mental process of the mandible, in regard to the inferior premolar tooth. Puncture with a 25- to 27-gauge needle is performed 1 cm lateral to the foramen palpated. The needle is directed with a lateral-to-medial direction to avoid foramen penetration.
Similar to the infraorbital nerve block, an intraoral route can be utilized: The lower lip is retracted, and the needle is introduced through the mucosa in front of the first inferior premolar tooth. The needle is directed downward and outward toward the mental foramen palpated with the finger.
NYSORA - Techniques

Nerf ulnaire
Repères: Flexor carpi ulnaris (en inclinaison ulnaire)
- Passer transversalement juste en dessous du FCU
- 23 G jusqu’à la garde (3 cc)
Profondeur de 0.5 à 1.5cm à hauteur de styloïde ulnaire.

Le pli de flexion est tracé sur un poignet en extension et un point est marqué deux à trois centimètres au-dessus au bord médial interne du muscle fléchisseur ulnaire du carpe (muscle cubital antérieur).
Nerf radial
Rameaux terminaux superficiels sous-cutanés cheminant à la face dorsale des 3 premières commissures : branches purement sensitives, donc non stimulables.
Patient : extension et abduction du pouce.

L’avant-bras est placé en position neutre et la colonne du pouce est en abduction et extension. Une ligne transversale de trois centimètres est tracée à
l’angle supérieur de la tabatière anatomique et 3 ml d’anesthésique local sont infiltrés en sous-cutané sur cette ligne.
Nerf médian
Repères : Pli proximal de flexion du poignet. Flexor carpi radialis (FCR) et palmaris longus
- On pique à travers le FCR à 30° distal en se dirigeant vers P3R3
- Aiguille 23G, jusqu’à la garde
- Injection facile de 5 ml de Lidocaïne (ne pas forcer) dans le canal carpien

Entre tendon du grand palmaire (en dehors) et du petit palmaire (en dedans), 2-3 travers de doigt du pli de flexion.
Aiguille en direction distale, 15-30°.
Patient : serrer le poing et fléchir (contre résistance)
À la face antérieure du poignet, le nerf médian est dans le canal carpien, entre les tendons des muscles fléchisseur radial du carpe (muscles grand palmaire)
et long palmaire (petit palmaire). L’injection d’anesthésique local est réalisée après franchissement du rétinaculum des fléchisseurs (ligament annulaire).
NYSORA - Techniques
SFETD - Techniques
SFAR - Anesthésie pour chirurgie de la main
Observation
à l\'examen : pas de trouble de la vigilance. bonne hémodynamique, tachycarde à bpm, normotendu sans signe d\'insuffisance circulatoire périphérique. polypnéique à xx/min avec tirage et balancement thoraco-abdominal, pas de cyanose, saturant à xx% sous L/min d\'O2. apyrétique.
sur le plan respiratoire : wheezing, pas de toux sèche/grasse. auscultation pulmonaire retrouvant des sibilants diffus / un frein expiratoire diffus. pas de foyer de crépitants perçu.
sur le plan cardiovasculaire : auscultation cardiaque régulière, rapide, pas de souffle cardiaque ou carotidien perçu, pas de signe d\'insuffisance cardiaque, pas de signe de thrombose veineuse profonde.
pas d\'adénopathie palpée.
reste de l\'examen sans particularité.
donc : exacerbation sévère de BPCO.
Critères de gravité
- respiratoires : dyspnée de repos, cyanose, SpO2<90%, utilisation des muscles respiratoires accessoires, FR>25/min, toux inefficace, difficultés à parler
- circulatoires : tachycardie>110bpm, trouble du rythme, hypotension avec PAS<90mmHg, marbrures
- neurologiques : agitation, confusion, obnubilation, astérixis, coma
- gazométriques : hypoxémie<55mmHg, hypercapnie>45mmHg, acidémie avec pH<7,35
Conduite à tenir :
- sur le plan paraclinique : ECG, Radiographie thoracique, Bilan biologique : NFS, CRP, procalcitonine, ionogramme sanguin+créatininémie, gazométrie artérielle avec lactatémie
Recherche des ATCD, du traitement des dernières EFR si possible
- sur le plan thérapeutique :
* Position demi-assise
* Traitement de l’hypoxie = objectif SpO2 à 90%
* Traitement bronchodilatateur = nébulisation en air de béta2-agoniste (Salbutamol 5mg ou Terbutaline (BRICANYL) 5mg) avec un anticholinergique (Ipratropium 0,5 mg (ATROVENT)), un aérosol à renouveler selon l’évolution clinique.
* Traitement antibiotique = non systématique, surtout en cas de purulence des crachats ou si PCT>0,25 mg/mL
** Dyspnée d’effort + expectoration purulente : Amoxicilline 1g3 pendant 5 jours (ou Pristinamycine 1g3 pendant 4 jours ou macrolide pendant 5 jours)
** Dyspnée de repos : Amoxicilline/Acide clavulanique 1g*3/jour pendant 5 jours (si allergie vraie, Ceftriaxone 1g/jour pendant 5 jours ou Levofloxacine (TAVANIC) 500mg/jour pendant 5 jours)
* Corticothérapie 0,5mg/kg en cas de signes de gravité
* Thromboprophylaxie : Enoxaparine 4000UI/jour
Si acidose respiratoire avec pH<7,35, détresse respiratoire aiguë : VNI
- PEP 5 ; AI 15 ; FiO2 selon la saturation ; Trigger 3 ; pente 2 ; ventilation d’apnée = 15 sec
Si bradypnée<10/min, trouble de vigilance, agitation importante : intubation
http://www.efurgences.net/seformer/cours/60-va.html
Si RAD :
Arrêt du tabac
Réévaluation dans la semaine par le médecin généraliste, puis consultation avec un pneumologue selon l’évolution
Corticothérapie en cas de bronchospasme : Prednisone 0,5 mg/kg/jour pendant 7 jours
Bronchodilatateur de courte durée d’action : Salbutamol 2 bouffée si gêne
Bronchodilatateur de longue durée d’action associé à des corticoïdes inhalés : Budésonide/Formoterol 400/12mcg 1 bouffée matin et soir pendant un mois
+/- Antibiothérapie : Amoxicilline/Acide clavulanique 1g*3/jour pendant 5 jours
Contrôle de l’observance thérapeutique et de la bonne compréhension de la prise des bronchodilatateurs : passage infirmier à domicile
2. Ordonnance antalgiques et pansements
Médicaments :
⁃ Paracetamol : 1 gramme toutes les 6 heures si douleurs. QSP : 15 jours.
⁃ Tramadol : 50 mg à prendre une demie heure avant le pansement. QSP : 15 jours.
⁃ Flammazine crème : 5 tubes
- Compléments nutritionnels oraux hyperprotéinés
Traitement local - P DUHAMEL
Prise en charge ambulatoire - Pr DUHAMEL
Cannabis hyperemesis syndrome occurs typically in young adult males with a history of frequent (usually daily) cannabis use. A history of frequent, prolonged hot showers or baths is highly suggestive of cannabis hyperemesis syndrome.
Patients are often in significant distress due to severe retching and vomiting, accompanied by abdominal pain. Diffuse abdominal tenderness is common.
Hypertension, diaphoresis, hot flashes, and trembling may also be observed.
*** Histoire**
- consommation de cannabis (au moins hebdomadaire depuis >1 an)
- nausée et vomissements
- vomissements cycliques (depuis plusieurs mois)
- résolution des symptômes à l'arrêt du cannabis
- bains chauds/douches chaudes de manière compulsive
- douleur abdominale
*** Clinique**
- pas de signe d'insuffisance circulatoire périphérique
- pas de signe de déshydratation
- pas de signe de sepsis
- pas de signe d'abdomen chirurgical
*** hydratation :**
- Ringer Lactate 1L/2h
*** prise en charge symptomatologique :**
- ECG : QTc ms
http://medicalcul.free.fr/qtcorrige.html - Halopéridol 2.5/5mg IV/IM
- vomissements incoercibles malgré Halopéridol : Lorazépam 1mg IV/IM
- application de capsaïcine 0.1%
Après une phase prodromique marquée par des nausées et un inconfort abdominal, les vomissements se déclenchent avec une fréquence qui interdit toute activité. Les douleurs abdominales persistent mais sont au second plan. Une déshydratation est habituelle ainsi qu’une perte de poids qui peut atteindre 5 kilos. Lorsque des explorations endoscopiques sont effectuées pendant cette phase aiguë, elles conduisent assez souvent à découvrir un syndrome de Mallory-Weiss et/ou des lésions d’œsophagite. Cette phase de vomissements profus dure en général 24 à 48 heures avant une phase de récupération au cours de laquelle le sujet atteint redevient rapidement asymptomatique. L’histoire naturelle de ce syndrome est mal connue.
Un élément anamnestique très important est le bénéfice symptomatique que retirent les sujets de douches chaudes répétées. Le mécanisme de cet effet bénéfique est mal compris. Une explication est la correction grâce à ces douches chaudes de la mauvaise thermo-régulation hypothalamique provoquée par le cannabis.
Le traitement de la phase aiguë repose sur les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine, les antagonistes D2 et H1. Une prescription d’inhibiteurs de la pompe à protons paraît légitime pour limiter les conséquences muqueuses œsophagiennes des vomissements. Mais le traitement le plus efficace demeure la prise régulière de douches très chaudes. Un essai récent a évoqué l’utilité de l’halopéridol dans cette indication [18]. Le traitement de fond repose bien entendu sur l’arrêt de la consommation de cannabis.
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 10 jours
– Dexaméthasone/Oxytétracycline (STERDEX) pommade le soir pendant 10 jours
– Dexaméthasone/Oxytétracycline (STERDEX) pommade le soir pendant 7 jours
à l'examen : bonne hémodynamique avec tachycardie et hypertension, pas de signe d'insuffisance circulatoire périphérique. eupnéique en air ambiant. apyrétique.
Syndrome douloureux lomboabdominal droit/gauche évocateur de colique néphrétique droite/gauche, avec douleur brutale et intense, avec irradiation antérieure, en fosse iliaque et dans les organes génitaux externes.
Signes digestifs (), et signes généraux (agitation, anxiété).
sur le plan urologique : signes fonctionnels du bas appareil urinaire (dysurie, pollakiurie, brûlures mictionnelles et impériosité). douleur à l'ébranlement de la fosse lombaire droite/gauche.
bandelette urinaire :
sur le plan digestif : nausées, vomissements et constipation. pas d'arrêt des gaz. abdomen souple, sensible. bruits hydroaériques bien perçus. pas d'organomégalie palpée. orifices herniaires libres.
dernières règles :
**--> donc : suspicion de colique néphrétique droite/gauche
- bilan biologique avec créatininémie et bHCG**
absence de signe de complication, notamment :
- pas de signe infectieux (pas de fièvre, pas de syndrome inflammatoire biologique)
- pas d'oligo-anurie (pas d'insuffisance rénale aiguë, créatininémie à µmol/L)
- diminution de l'intensité des douleurs sous traitement médicamenteux
- pas de terrain à risque (pas de grossesse : bHCG négatifs/test urinaire négatif, pas d'insuffisance rénale chronique connue, pas de uro- ou néphropathie connue ni transplantation, pas d'immunosuppression)
- par ailleurs, contexte social permettant une prise en charge ambulatoire
Prise en charge médicamenteuse :
- Kétoprofène 100mg matin et soir, pendant les repas, pendant 7 jours
- Paracétamol 1g toutes les 6h si douleurs (maximum 4g/jour) pendant 7 jours
- Tramadol 50mg toutes les 6h si douleurs non soulagées par Kétoprofène et Paracétamol, pendant 5 jours
Imagerie :
Scanner hélicoïdal abdominopelvien non injecté
- premier épisode de colique néphrétique droite/gauche non compliquée
- à réaliser dans les 72h
- consultation chez le médecin traitant entre 3 et 7 jours avec compte-rendu du scanner
Conseils :
Maintenir une bonne hydratation pour obtenir des urines claires.
Tamisage des urines (filtre à café) pour récupérer le calcul, à apporter au médecin traitant ou laboratoire pour analyse spectrophotométrique infrarouge (réduction du risque de récidive).
Reconsulter aux urgences sans délai si fièvre, frissons, pas d'urines pendant 24h, douleurs et vomissements non contrôlés par les médicaments (consignes écrites remises)
Arrêt de travail pendant une semaine
Fiche de conseils alimentaires
Probiotiques adaptés (ex : Alflorex)
Metespasmyl/Spagulax en fonction des symptômes
Essai Ventoline lors des crises de proctalgies
Propose une psychothérapie pour gérer l’anxiété et son retentissement somatique essentiellement digestif et gyneco
A revoir si aucune d’amélioration pour examens complémentaires +/- avis gastro
Hyperglycémie >6g/L
Osmolarité plasmatique >330mosm/L (Osm = (Na+K)x2 + urée + glycémie (mmol/L))
Glycosurie sans cétonurie ou cétonémie <1,5mmol/L
Conduite à tenir :
- arrêt des antidiabétiques oraux, des diurétiques, corticoïdes, neuroleptiques + néphrotoxiques
- bilan biologique : glycémie, ionogramme, créatininémie, albuminémie, NFS, bilan hépatique, troponinémie, gazométrie
- bandelette urinaire
- ECG
- radiographie pulmonaire
*** Réhydratation**
- réhydratation massive : NaCl 0,9% 1L sur 1h puis 1L sur 3h puis 1L sur 6h puis 1L sur 8h
- supplémentation potassique uniquement après correction de l'insuffisance rénale aiguë (en l'absence de signe ECG)
- dès que glycémie <2,5g/L : PG5%
*** Insulinothérapie**
- insuline rapide IVSE, débit initial 2 à 3UI/h
- maintenir la glycémie >2,5g/L au moins pendant les 12 premières heures (pas de correction trop rapide pour réduire le risque d'hypovolémie et d'oedème cérébral)
- après correction hémodynamique et reprise de l'alimentation :
*** Thromboprophylaxie devant risque majeur de thrombose**
- Héparine calcique 0,2/12h
*** Faire boire** à volonté si pas de nausée/vomissement
*** Surveillance**
- glycémie capillaire toutes les heures pendant 4h puis toutes les 2h pendant 8h et la durée de l'insuline IVSE
- ionogramme avec créatininémie et osmolarité plasmatique toutes les 4h
– écouvillonner puis ordonnance de sortie :
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 7 jours
– Ciprofloxacine (CILOXAN collyre) 1goutte x4/j après la Tobramycine pendant 7 jours
2. conjonctivite virale
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 7 jours
– Fluorométholone (FLUCON, cortico) 1goutte x4/j pendant 7 jours
3. conjonctivite allergique
– Dexaméthasone/Oxytétracycline (STERDEX) pommade le soir pendant 7 jours
– Lévocabastine (LEVOPHTA, anti-histaminique) 1goutte x3/j pendant 30 jours
– Lévocétirizine 1cp/j pendant 30 jours
Ablation par aiguille sous-cutanée de façon tangentielle
Ordonnance de sortie :
– Vitamine A pommade 1/j pendant 7 jours
– Azithromycine 1goutte x2/j pendant 3 jours
– si anneau de rouille persistant après ablation d’un corps étranger métallique, consultation ophtalmo dans les 24 - 48h
- rappels radiologie pédiatrique du coude : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/54.html
- fracture supracondylienne : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/44.html
- fracture épicondyle médial : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/45.html
- fracture condyle latéral : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/46.html
- fracture col radial : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/47.html
- fracture olécrane : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/48.html
- fracture condyle médial : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/49.html
- fracture capitellum : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/50.html
- fracture intercondylienne (en T) : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/51.html
- fracture de Monteggia : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/63.html
Prise en charge antalgique urgente
>50kg
- morphine 5-10mg IV
- hydromorphone 0.5-1mg IV/SC
<50kg - morphine 0.1-.015 mg/kg
- hydromorphone 0.01 mg/kg
Eviter l'hyperhydratation sauf si hypovolémie
- maintenir hydratation orale ou perfusion de G5%
Syndrome thoracique aigu
1/ traitement comme une pneumopathie
- Ceftriaxone 1g IV + Azithromycine 500mg IV/PO ou Moxifloxacine 400mg IV
- si associée aux soins : Vancomycine IV avec dose de charge 25-30 mg/kg puis 15-20mg/kg à H+12 (max 2g par dose) +/- anti-pyo +/- Azithromycine
2/ radiographie thoracique - plutôt basales chez l'adulte et apicales chez l'enfant +/- épanchement
3/ ECG
4/ bilan biologique - NFS, réticulocytes, LDH, haptoglobine, BHC, CRP, ionogramme+créatininémie, TP/TCA
Facteurs de risque de nécessité de ventilation mécanique et complications neurologiques : thrombopénie <200 G/L, antécédents cardiaques, >4 lobes atteints)
Spirométrie préventive ++ sur tout syndrome thoracique aigu ou douleur dorsale supérieure au diaphragme pour prévenir l'hypoventilation/atélectasies





Les dermocorticoïdes :
• d\\\'activité très forte sont contre-indiqués chez le nourrisson et le jeune enfant, sur le visage, les plis et le siège; DERMOVAL (clobetasol)
• forts sont à réserver en cures courtes aux formes très inflammatoires ou lichénifiées des extrémités; DIPROSONE, BETNEVAL, LOCOID
• modérés sont utilisés sur le visage, les paupières, les plis et les zones génitales et chez le nourrisson; (désonide 0,05 % crème – F TRIDESONIT° ; LOCAPRED )
• faibles n\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'ont pas d\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'intérêt (hydrocortisone base 1 % – F HYDROCORTISONE KERAPHARM°)
Les crèmes sont préférées sur les lésions suintantes et les plis; les pommades sur les lésions très sèches, lichénifiées. Une seule application quotidienne est suffisante, jusqu\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\'à amélioration franche (généralement 1 à 3 semaines).
Lèvres : NERISONE gras pommade

Signe de Dennie Morgan : épaississement des plis sous-palpébraux +/- doublement
DU Dermato Ped : 2. Dermatite atopique
Points vitaux
- Arrêt du tabac (passif également)
- Hypertension artérielle
Seuil diagnostique ≥ 140/90 mmHg (160 après 80 ans, ESC 2018)
Cible 120-130/70-79 mmHg (ESC 2019 diabetes)
≥ 65 ans: 130-139/70-79 mmHg (ESC 2019 diabetes)
Bithérapie d’emblée IEC + TZD/ICa ou ARA2 + TZD/ICa
Considérer si albuminurie sans hypertension.
- LDL cible (ESC 2019)
< 0,7 g/L
< 0,55 g/L si maladie cardiovasculaire, > 20 ans d’évolution ou ≥ 3 autres FRCV
- Activité physique
Au moins 150 minutes (2h30) d’activité physique par semaine (modérée à intense). Endurance et renforcement musculaire. Commencer par 1000 pas supplémentaires/j.
- Cible d’HbA1c: globalement 7% (SFD 2021)
- Surpoids
- Perte de poids (5-10%) ou chirurgie bariatrique.
Régime méditerranéen
- Dépister des apnées du sommeil (65-85%) et dysfonction érectile (50%)
ALD 8 et proposer le service de suivi Sophia
Le contrôle glycémique, tensionnel et lipidique réduit la survenue d’événements cardiovasculaires de 75% (ESC 2019 diabetes)
Traitement
https://recomedicales.fr/recommandations/diabete-type-2/
Appareillage
- 1 autopiqueur annuel
- Lecteur de glycémie
1 lecteur/4 ans
Indications à l’autosurveillance glycémique: insuline envisagée ou en cours, insulinosécréteur avec suspicion d’hypoglycémie, visée pédagogique en cible non atteinte, déséquilibre aigu (infection, corticoïdes, suspension du traitement), (désir de) grossesse
- Capteur de glycémie
Indications: patient ≥ 4 ans avec insulinothérapie intensifiée (pompe ou ≥ 3 injections/j) et pratiquant une ASG ≥ 3/j.
Prescription initiale par endocrinologue
26 capteurs/an remboursés (Freestyle Libre 2)
Service Sophia
si vous résidez en métropole : 0 809 400 040 (service gratuit + prix appel),
si vous résidez en Guadeloupe, Martinique ou Guyane : 0 809 100 097 (service gratuit + prix appel),
Vous pouvez en bénéficier si :
- vous êtes pris en charge en ALD (Affection de longue durée / 100%) pour le diabète ou une autre maladie chronique
- vous avez plus de 18 ans
- vous bénéficiez d\'au moins 3 prescriptions par an de médicaments pour traiter votre diabète
- vous avez déclaré un médecin traitant







Ordonnance
- Arrêt de la prise éventuelle des laxatifs
Régime anti diarrhéique privilégiant banane, riz, carotte, semoule et évitant légumes verts et fruits crus, lait et conserver une bonne hydratation (potages et boissons sucrées)
- SMECTA : 1 sachet matin midi et soir (jusqu’à arrêt des diarrhées)
- TIORFAN: 1 gélule matin midi et soir (jusqu’à arrêt des diarrhées)
- Si insuffisant :
- LOPERAMIDE : 2 gélules après la première selle diarrhéique puis 1 gélule après les selles diarrhéiques suivantes sans dépasser 6 par jour.
Arrêt dès normalisation des selles
- En cas de crampes digestives :
- SPASFON : 2 comprimés par jour jusqu’à 3 fois par jour
En cas de persistance des diarrhées non soulagées par le traitement ci-dessus ou de présence de fièvre supérieure à 38°c ou de sang dans les selles, consulter votre médecin ou contacter le service au
OAR : ......mois
CONSEILS GÉNÉRAUX
• Manger à heures régulières, lentement, en mastiquant bien, dans le calme, en évitant les repas copieux (fractionner éventuellement les repas)
• Suppression du lait ordinaire en boisson
• Limiter la consommation de fromages frais ainsi que les préparations contenant du lait, préférer les fromages à pâte ou les yaourts.
• Boire au moins 1 litre ½ par jour (de préférence en dehors des repas) :
Eau non glacée
Bouillons de légumes
Thé longuement infusé
Tisanes
Eau de la cuisson du riz
• Limiter la consommation de fruits et de légumes ,préférer :
Le riz bien cuit à grande eau,
Les carottes en purée ou bien cuites
Les compotes à base de banane ou de coings• Élargir progressivement l’alimentation dès que la fréquence des selles diminue , le tableau ci-joint vous aidera à composer vos menus
CONSEILS CULINAIRES
• Cuisiner simplement :
Supprimer les sauces grasses, les fritures, les plats cuisinés du commerce (souvent très gras), les préparations très épicées.
- Caractéristiques :
- brûlures
- sensation de froid douloureux
- décharges électriques
- Symptômes associés dans la même région :
- Fourmillements
- Picotements
- Engourdissements
- Démangeaisons
- Hypoesthésie :
- au tact
- à la piqûre
- Douleur augmentée par le frottement
--> score DN4 : xx/10
Si le score du patient est égal ou supérieur à 4/10, le test est positif (sensibilité à 82,9 % ; spécificité à 89,9 %)
Prise en charge de première ligne :
- Douleur neuropathique périphérique localisée :
o emplâtre de lidocaïne : 1-3 emplâtres 12h/j
o TENS > 30 min/jour - Autre douleur neuropathique périphérique ou centrale :
o IRSNA : Duloxétine 60-120 mg/jour ou Venlafaxine 150-225 mg/jour
o Gabapentine 1200-3600 mg/jour
o Antidépresseur tricyclique 10-150 mg/jour
Prise en charge de deuxième ligne :
- Douleur neuropathique périphérique localisée :
o patchs de capsaïcine 8% : 1-4 patchs /3mois
o toxine botulique A : 50-300 unités /3mois - Autre douleur neuropathique périphérique ou centrale :
o Prégabaline 150-600 mg/jour
o Tramadol 100-400 mg/jour
o association de traitement (antidépresseur+gabapentinoïde) - psychothérapie++


- brady (dysfonction sinusale, BAV intranodal), cupule digitalique
- tachy (adrénergique, anticholinergique
- BAV (ondes P bifides, masquées)
- R proéminentes en VR (R>3mm) = tricycliques++
- QRS larges (bloc intraventric, pas BB), >100 = convulsion, >160 = conv + arythmie ventric
- ST+ en V1-V2 (Brugada)
- ondes T anormales
- ondes U anormales
- QTc long
- automatisme accru


A. Action sur système neurovégétatif
- ano FC et PR
B. Action sur PA des myocytes
- bloc Na+/Ca++
- modif conduction intra-atriale, P, PR
- modif conduction intraventris QRS, R proéminente VR
- modif repolarisation rapide ST, ST+ en V1V2 en dôme, Brugada - bloc cx K+ : altere repolarisation lente
- onde T anormale/biphasique, onde U, QT long
C. Automatisme accru
- ESV
- ESV bidirectionnelles
- TV / TDP —> FV

Embolie pulmonaire
score révisé de Genève : http://medicalcul.free.fr/genevemodifie.html
donc probabilité faible/intermédiaire/élevée : dosage des Ddimères, angioTDM thoracique d’emblée
hypotension avec PAS à xx mmHg : embolie pulmonaire de gravité élevée
donc :
- thrombolyse : bonus de 10mg sur 2min puis 90mg sur 2 heures (dose max : 1,5mg/kg si <65kg)
- héparine non-fractionnée 20UI/kg/heure avec objectif TCA entre 1,5 et 2
score de sPESI : http://medicalcul.free.fr/pesi.html
- donc : embolie pulmonaire non grave. créatininémie à umol/L (DFG à mL/min). Rivaroxaban 15mg matin et soir pendant 21 jours puis 20mg par jour pendant trois mois
- biomarqueurs cardiaques normaux, pas de signe scanographique de retentissement cardiaque droit : embolie pulmonaire de gravité intermédiaire faible
- troponinémie >xxng/mL, NTproBNP >ng/mL, retentissement cardiaque droit : embolie pulmonaire de gravité intermédiaire élevée
donc : héparine non-fractionnée 20UI/kg/heure avec objectif TCA entre 1,5 et 2
Si DFG<30mL/min : CI HBPM, Fondaparinux, AOD
donc : héparine calcique 500UI/kg/jour en trois injections avec relais AVK
Recherche d'endométriose : règle des "5D"
Dysménorrhée + 1D : possible endométriose.
- Dysménorrhée intense : principal signe, EN>7, absentéisme ?
- Dyspareunie profonde : éviction des rapports ?
- Douleur à la défécation à recrudescence cataméniale : rectorragies associées ?
- Douleur "vésicale" à recrudescence cataméniale : urgenturie, pollakiurie ? hématurie ?
- Douleur pelvienne chronique : fond algique avec crises intermittentes, majorées en période de menstruation
- infertilité ?
- complications : syndrome sub-occlusif sur localisation digestive, atrophie rénale sur endométriose profonde extensive
---> écho pelvienne + rénale
---> proposition de contraception en l'absence de désir de grossesse (première intention : COP, SIU lévonorgestrel 52mg / microprogestative)
---> cs à 4-6 mois pour évaluation de l'efficacité/tolérance (EAL à 3 mois si introduction de COP)

Incrétines
Elles exercent d'une part des actions directes sur le pancréas, en augmentant l'insulinosécrétion et diminuant la sécrétion de glucagon (aboutissant à une baisse de la glycémie post prandiale) et ralentissent d'autre part la vidange gastrique et la prise alimentaire.
Les incrétines (GLP-1, glucagon like peptide et GIP, glucose dependent insulinotropic polypeptide) sont des hormones intestinales sécrétées par les cellules K duodénales pour le GIP et par les cellules L au niveau du jéjunum pour le GLP-1. Ces substances exercent leur action à différents niveaux :
Effets directs sur le pancréas : augmentation de l'insulinosécrétion gluco-dépendante et réduction de la sécrétion de glucagon (entrainant donc une diminution de la glycémie post-prandiale)
Effets indépendants du pancréas : diminution de la prise alimentaire et ralentissement de la vidange gastrique par une action centrale (présence de récepteurs au GLP-1 dans le tronc cérébral et l’hypothalamus)
A l'état physiologique, ces incrétines sont très rapidement métabolisées (demi-vie de quelques minutes) par une enzyme ubiquitaire, la DPP4 pour dipeptidyl peptidase 4.
- radio thoracique ++ > adénopathies hilaires non compressives bilatérales ? (sarcoïdose > + fièvre = Löfgren)
- reste du bilan étiologique
traitement sympto : repos, antalgiques, iodure de potassium per os, 300 à 900 mg/jour pendant 5 à 10 jours ou colchicine 1 à 2mg/jour


Examen des fonctions cognitives :
Sur le plan de la vigilance :
Tendance / Pas de tendance à l’endormissement. GCS 15.
Sur le plan des fonctions instrumentales :
- langage : expression orale (dénomination), compréhension orale (désignation/ordres), expression écrite, compréhension écrite
- gestes : exécution de gestes significatifs (planter un clou) et arbitraires (imitation de posture)
- fonctions visuo-spatiales : (dessin : marguerite)
- calcul mental
Sur le plan de la mémoire : - vie quotidienne : oublis dans les activités courantes. Modalité d’installation, durée, progression, retentissement sur l’autonomie (gêne, nécessité d’aide-mémoire, nécessité de supervision)
- mémoire autobiographique : faits récents (« Qu'avez-vous fait le week-end dernier ? »), faits anciens (« Où avez-vous passé vos dernières vacances » ?)
- mémoire sociale/collective : actualité (actualité politique nationale et internationale, journal local)
- mémoire sémantique : capitale de l'Italie, connaissances professionnelles
MMS : xx/30 le xx/xx/2021
Sur le plan des fonctions exécutives : - séquence motrice de Luria paume/tranche/poing
- résolution de problème : Un des plus utilisés est la pyramide des âges. Le problème suivant est soumis au patient : dans une famille, le père a 24 ans, la mère a 3 ans de moins, le fils a 20 ans
de moins que la mère et le grand-père a l'âge des trois réunis. On demande au malade quel est l'âge du grand-père. - fluence verbale : on demande au malade de donner en 2 minutes le plus grand nombre possible de noms communs commençant par la lettre P (ou R)
BREF :
- fracture des deux os : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/62.html
- fracture de Monteggia : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/63.html
- fracture de Galeazzi : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/64.html
- Fracture distale radius/ulna : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/67.html
- Fracture du carpe : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/68.html
Le glaucome met en jeu le pronostic visuel, c’est donc UNE URGENCE MEDICALE.
N°1 : Faire un bilan sanguin avant le début du traitement : Ionogramme sanguin,Créatinine , Urée , Glycémie
N°2 Débuter le traitement IV :
- Acétazolamide 500mg : 1 flacon dans 20cc de sérum physiologique en IVD
- MANNITOL 20% , 250ml : 50cc en 5 minutes, puis 200cc en 25 minutes
N°3 Instiller les collyres une fois le traitement intra veineux terminé :
- Pilocarpine 2% (ago cholinergique muscarinique : augmentation de la facilité d'écoulement de l'humeur aqueuse et par diminution du débit sécrétoire ciliaire) : 1 goutte toutes les 15 minutes pendant 1 heure Puis 1 goutte 4 fois par jour
- Latanoprost (XALATAN) (ago prostaglandine : drainage du liquide intraoculaire dans le sang) : 1 goutte le soir FLUCON : 1 goutte 4 fois par jour
N°4 Relais traitement per-os, le lendemain matin :
- Acétazolamide 250 mg : 1 Comprimé 3 fois par jour Diffu-K : 1 comprimé 3 fois par jour


soit :
1,5mL/kg/%SCT sur 8h puis 1,5mL/kg/%SCT sur 16h
+
besoins de base (4-2-1)
> 50% RL, 50% G5%

DU brulologie rea ped 2024
Prise en charge préhospitalière du brûlé grave - L Fayolle Pivot
Réa Initiale - M BENYAMINA
Transfert secondaire d\\\'un brûlé grave - Dr Fortin
2018 DIU BrûluresGravitePronostic - LOSSER
Afflux massifs brûlés - T LECLERC
Infection chez le brûlé - M BENYAMINA
Le Brûlé Polytraumatisé - AVW
DIU Brulures - Surface et profondeur 2023
En cas de crises hémorroïdaires :
DAFLON 500mg : 2 comprimés , trois fois par jour pendant 5 jours
TITANOREINE Suppositoire : 3 par jour après chaque selle pendant 7 jours
TITANOREINE crème : 1 application 1 ou 2 fois par jour pendant 10 jours
Lactulose 10mg : 2 sachets par jour pendant deux jours puis 1 sachet par jour pendant 5 à 7 jours
Hoquet chronique/rebelle
- Oméprazole 20mg le matin
- Chlorpromazine 25mg/jour (http://medicalcul.free.fr/qtcorrige.html)
- Dompéridone 10mg toutes les 8h
calcémie >2.6mmol/L
- faire ECG + dosage phosphorémie
- PTH-dépendante : hypophosphorémie
- Hyperparathyroïdie primaire
- Syndrome paranéoplasique (PTH rp)
- PTH indépendante : hyperphosphorémie
- Métastases lytiques, myélome.
- Hypervitaminose D : Intox VitD, Sarcoïdose. Lithium, thiazidiques
Traitement :
Réhydratation : NaCl 0.9% +/- KCl
Si > 3 mM/L : Pamidronate de Sodium
- 30-60 mg (Ca2+ 3-3,5 mM/L)
- 60-90 mg (Ca2+ 3,5-4 mM/L)
- 90 mg (Ca2+ >4 mM/L)
Administrer en Perfusion IV sur 4 heures.
Si hypervitaminose D : Prednisone 40mg
Ralentissement de la conduction :
- atriale : bradycardie sinusale, bradyarythmie, onde P bifide/aplatie/allongée/invisible
- jonctionnelle : BAV de degré variable
- ventriculaire : bloc variable, QRS très élargis, dysmoprhiques
Trouble de repolarisation :
- ondes T amples, pointues, symétriques, précordiales (V2-V4++ ou T>50% de R où R>S)
- raccourcissement QT
Trouble du rythme ventriculaire ou pseudo-ventriculaire :
- TSV à QRS larges (mimant TV) sinusoïdale
Étiologies :
- insuffisance rénale++ (diabétique++)
- acidose métabolique
- catabolisme accru (lyse tumorale…)
- rhabdomyolyse
- brûlures étendues
- traitements : AINS, ARA2, IEC, BB non cardia-sélectifs, digitaliques, CisA, Spironolactone
- insuffisance surrénalienne
Si kaliémie < 6 mmol/l et ECG normal et cause réversible à court terme : ttt étiologique seul : arrêt des médicaments hyperkaliémiants
Si kaliémie > 6 mmol/l et/ou ECG pathologique : Traitement urgent dans cet ordre :
1) Antagonistes membranaires :
Gluconate de calcium 10 % IV (1 ampoule de 10 mL sur 2 minutes), à renouveler si nécessaire à 5 min si pas de modification ECG. Traitement contre-indiqué si digitaliques.
2) Transfert intra-cellulaire du potassium :
Insuline rapide 10 UI dans du sérum glucosé 10 % 500 mL sur 1 heure
Salbutamol en Nébulisation 10 à 20 mg nébulisé sur 10 min (à éviter chez le coronarien)
3) Action retardée (efficace 2h après l’ingestion) :
Résine échangeuse d’ions : Kayexalate per os 15 à 30 g ou par lavement
4) Si acidose métabolique associée et diurèse conservée :
Bicarbonate de sodium 42%0 150 mL IV sur 10 min (CI relative si surcharge hydrosodée).
5) Si OAP associé : Diurétiques de l’anse : Furosémide : 80-120 mg IVD
Surveillance du ionogramme sanguin et du dextro toutes les heures pendant 4 heures, puis toutes les 4 heures pendant 24h. Répéter les ECG.
En cas d’intoxication par digitaliques, un traitement par anticorps spécifiques est indiqué : antidote Digidot
En cas d’insuffisance surrénalienne, on utilise la 9 fluorohydrocortisone
Hémorragie de la chambre antérieure
CORTICOIDE IV :
- Méthylprednisolone 1G à diluer dans 20cc EPPI, puis passer en perfusette de 100 ml de G5% ou NaCl sur 30mn.
NETTOYER L’ŒIL AU SERUM PHYSIOLOGIQUE INSTILLER LES COLLYRES DANS L’ORDRE INDIQUE :
- Néosynéphrine
- Atropine 1 %
- Tropicamide (MYDRIATICUM)
Pansement oculaire
Faire boire au moins 1,5L
Repos strict au lit
Pas d'indication à antagoniser une anticoagulation
Diminution de l’amplitude des ondes T de manière diffuse (ondes T aplaties voire négatives), apparition d’une onde U et pseudo-allongement du QT puis sous décalage du segment ST, Troubles du rythme supraventriculaire (ESA, ACFA) et ventriculaire (ESV, TV, FV, torsades de pointe)
Attention ! Susceptibilité accrue chez les patients ayant une cardiopathie sous- jacente, un ttt par digitaliques ou une bradycardie.
Traitement étiologique :
- arrêt des médicaments hypokaliémiants, ttt des troubles digestifs
- Traitement par supplémentation sous surveillance scopée :
- Orale : Chlorure de potassium per os : diffu K 3 à 12 cp par jour en 3 prises
- Intraveineuse : Si modifications ECG/vomissements : KCl IV dans du sérum salé isotonique.
_Attention : maximum 4g de KCL par litre de perfusion sur une voie périphérique maximum 1g/h IVSE sur une voie périphérique. Si besoin de concentrations supérieures ou de vitesses supérieures : mettre une voie veineuse centrale.
_
Rechercher une Hypomagnésémie associée : 2 sachets de Mag 2/jour ou sulfate de magnésium IV (si hypokaliémie profonde : administration systématique de 2 amp de sulfate de magnésium IV)
Surveillance régulière de la kaliémie, du dextro, de l’urée, de la créatinine

Principales étiologies
Excès de pertes :
- Pertes rénales de K+ : endocriniennes (hyperaldostéronisme, hypercortisolisme), médicamenteuses (diurétiques, corticoïdes, lithium), rénales (néphropathies interstitielles,acidose tubulaire, acidocétose diabétique)
- Pertes digestives de K+ : vomissements, diarrhées, fistule digestive, 3ème secteur - Pertes cutanées de K+ : hypersudation, brûlure
- Transfert intra cellulaire accru : alcalose aiguë, insulinothérapie
- Hémodialyse, plasmaphérèse
- Carence d’apport (rare)
Critères de gravité
- Troubles électriques sur l’ECG
- Profondeur de l’hypokaliémie : Hypokaliémie sévère < 2.5 mmol/L
(supplémentation par VVP), hypokaliémie profonde < 2 mmol/L
(supplémentation sur VVC) - Vitesse d’installation de l’hypokaliémie
- Prise concomitante d’un traitement digitalique
- Existence d’une cardiopathie sous jacente
Hypokaliémie chez l’hypertendu (revmed.ch)
L’observation d’une kaliémie < 3,7 mmol/l chez un hypertendu doit faire évoquer la possibilité d’un hyperaldostéronisme.2 Lorsque l’hypokaliémie est notée lors du bilan d’une hypertension récente, la recherche d’un hyperaldostéronisme et de sa cause se justifie.
Toutefois, une kaliémie normale lors du bilan initial ne doit pas exclure le diagnostic d’hyperaldostéronisme primaire car l’hypokaliémie peut être absente ou la kaliémie être subnormale. Ce n’est souvent qu’après plusieurs années d’évolution de l’hypertension que l’hypokaliémie apparaît mais une baisse régulière de la kaliémie dans un contexte d’hypertension non contrôlée doit suffire à suspecter un hyperaldostéronisme primaire.
Toute hypokaliémie chez un hypertendu ne correspond pas non plus toujours à un hyperaldostéronisme primaire car une baisse de potassium peut être observée par pertes digestives (diarrhées) ou par fuites rénales (réglisse, diurétiques, corticoïdes). Une acidose métabolique avec réserve alcaline abaissée accompagne l’hypokaliémie par perte digestive.
Une alcalose métabolique avec élévation de la réserve alcaline est notée en cas de fuite rénale du potassium.
Un régime alimentaire trop salé ou un traitement diurétique peut induire une hypokaliémie chez l’hypertendu mais la baisse de la kaliémie est aggravée lorsqu’il existe un hyperaldostéronisme primaire. Une hypokaliémie qui survient chez un hypertendu traité par diurétique doit faire évoquer la possibilité d’un hyperaldostéronisme primaire. Si les dosages hormonaux sont effectués, un arrêt d’au moins quinze jours du diurétique est nécessaire.
Éliminer fausse hypoNa : protidémie, glycémie, TG
http://medicalcul.free.fr/nacorrigee.html
Réponse rénale : osmolalité urinaire
<100mosm/L : réponse rénale adaptée
- excès d’apport d’eau, défaut d’apport d’osmole, potomanie, tea&toast/buveur de bière
- restriction hydrique et surveillance diurèse. Bilan entrée-sortie pour adaptation des apports (si correction trop rapide : perfusion G5%)
>100mosm/L : réponse rénale inadaptée. secteur extra-cellulaire ?
1. déplétion sodée, associée à DEC : prise de thiazidique ?
—> perf. sérum salé isotonique + surveillance de la diurèse++. dès polyurie : PG5%
2. normal : SIADH (affection SNC, pulmonaires, post-op, nausées, médicaments Carbamazépine, psychotropes (IRS-Fluoxetine++, Halopéridol, AD3C, IMAO, drogues), médicaments émétisants), secrétion tumorale, endocrinopathie (hypothyroïdie, prolactinome), potentialisation de l’ADH par sulfamide hypoglycémiant, apport exogène (DDAVP, ocytocine)
—> restriction hydrique
—> si insuffisant :
- apport d’osmoles : urée per os (0,25 à 0,5g/kg dilué dans jus d’orange)
- furosémide 20 à 60mg/j et sel per os pour positiver la clairance de l’eau libre (et ramener l’osmolalité U à 300 mOsm/L par abolition du gradient cortico-papillaire)
- antagoniste de l’ADH-V2 Tolvaptan 15 à 60 mg/j (sur avis néphro)
3. oedème (insuffisance cardiaque, cirrhose, syndrome néphrotique)
—> restriction hydrique + restriction sodée
Quantité d’eau en excès estimée à 60% x poids x (Na/140-1)
Hyponatrémie symptomatique : remonter de 5mmol/L, sérum salé hypertonique 3% (150mL en 20min).
- Si pas d’amélioration de la symptomatologie après correction de 10mmol/L : chercher une autre cause.
- Surveillance régulière toutes les 4 à 6 heures pendant les premières 24 heures.
- Correction max 8 à 10mmol/L/24h
Traitement curatif:
FOSFOMYCINE 3g (Monuril®...) 1 sachet en dose unique. Dissoudre le contenu du sachet de granulés dans un demi-verre d'eau à prendre à distance des repas (à jeun ou 2 à 3 heures avant les repas).
Traitement symptomatique:
- Si douleurs, PARACETAMOL 500 mg (dafalgan®, doliprane®, efferaglan®...): 1 à 2 comprimés par prise, à espacer d’au moins 4h. (Max 4g/j)
- Si crampes abdomiales, PHLOROGLUCINOL 80 mg orodispersible: (spasfon®, spasmocalm®...): 2 comprimés, à prendre au moment de la crise, à renouveler en cas de spasmes importants (max 6/j). Laisser fondre sous la langue, sans eau ou après dissolution dans de l'eau.
Traitement préventif:
Buvez beaucoup d'eau · Ne vous traitez jamais toute seule · Urinez régulièrement, évitez de vous retenir · Urinez après chaque rapport sexuel · Essuyez-vous toujours d'avant en arrière · Évitez les vêtements trop serrés et les sous-vêtements en synthétique · Évitez la constipation.
Reconsultez si:
- Persistance des signes plus de 3 jours
- Réapparition des signes dans les 2 semaines
- Fièvre > 38,0°
Une guérison spontanée est observée après 6 à 8 semaines chez une personne sur trois. La fragilité de la peau, le grattage, ou un défaut de propreté contribuent à une extension locale des lésions, avec parfois une surinfection bactérienne. Chez les patients atteints de diabète ou d'immunodépression, le risque de complications notamment infectieuses, est accru.
En cas d'intertrigo des orteils, des mesures simples limitent le développement des micro-organismes et la contamination : sécher minutieusement les pieds et les espaces entre les orteils après la toilette ; changer tous les jours de chaussettes, bas, collants ; éviter le port de chaussures sans chaussettes ; changer le tapis de la salle de bain. D'autres mesures visent à prévenir la surinfection : laver les pieds, les mains et les ongles chaque jour à l'eau et au savon, et éviter la manipulation des lésions, notamment leur grattage.
La symptomatologie est très aspécifique.
Anamnèse++
- source de CO potentielle ou identifiée (interrogatoire du patient, des proches, appel au 15 pour précisions sur la régulation de l'appel initial le cas échéant).
- concentration de CO du détecteur portable des sapeurs-pompiers ou du SMUR le cas échéant
- exposition à la même atmosphère qu'un patient ayant une intoxication confirmée
- présence de signes cliniques similaires chez plusieurs personnes partageant une même exposition
- décès d'un animal dans la même atmosphère
- tabagisme actif
- grossesse en cours
- facteurs de risque de co-intoxication (cyanure++)
- lésions traumatiques associées
Clinique
- 60% des intoxiqués sont symptomatiques
- signes généraux : céphalées+++, nausées, vertiges, asthénie
- signes neurologiques : perte de connaissance transitoire, troubles de la vigilance, ataxie, syndrome pyramidal bilatéral, syndrome extra-pyramidal, crises convulsives
- signes respiratoires plus rares : dyspnée
- signes cardiovasculaires : tachycardie, douleur thoracique angineuse, modifications ECG isolées
- toxicité séquellaire : syndrome parkinsonien ou choréique, psychose, apraxie, neuropathies
- l'aspect classique du tégument "rouge cochenille" n'est présent qu'en cas d'intoxication létale et post-mortem.
Paraclinique
L'oxymètre de pouls ne différencie pas l'oxyhémoglobine de la carboxyhémoglobine et ne doit donc pas être pris en compte.
Gazométrie veineuse pour dosage de l'HbCO
Elle permet de confirmer le diagnostic. Il n'y a pas de différence significative entre le dosage artériel et veineux de l'HbCO. Prélever en artériel si instabilité hémodynamique ou suspicion de co-intoxication au cyanure (lactatémie artérielle).
La demi-vie de l'HbCO est de 4 à 6h en air ambiant, 60 à 90 minutes sous FiO2 à 100% (30 minutes en caisson hyperbare). Elle réduit donc rapidement sous oxygènothérapie à haute concentration.
Seuils de positivité par convention : >5% chez le non-fumeur, >10% chez le fumeur.
Il n'y a pas de corrélation entre l'intensité des symptômes et le taux d'HbCO sanguine.
Il n'y a pas d'intérêt à la répétition du dosage de l'HbCO sanguine.
Bilan biologique
En fonction du contexte (antécédents, traitements, signes cliniques...).
- NFS
- ionogramme sanguin (hypokaliémie) avec bicarbonatémie (acidose métabolique), - créatininémie, CPK (rhabdomyolyse)
- troponinémie (élévation isolée, infarctus)
ECG
Tachycardie, troubles du rythme, troubles de repolarisation voire authentique infarctus
Il n'y a pas d'intérêt à la réalisation d'une imagerie thoracique.
Prise en charge immédiate
Patient stable : oxygénothérapie normobare
Oxygénothérapie à 15L/min au masque à haute concentration systématique et immédiate (dès la phase pré-hospitalière et surtout sans attendre la confirmation du dosage de l'HbCO), jusqu'à disparition de tous les signes cliniques (durée recommandée de 12h). Pas de contrôle gazométrique nécessaire.
*Patient instable ou à risque de complication (à court ou long terme) : oxygénothérapie hyperbare
*
Théoriquement, indication à l'oxygénothérapie hyperbare devant intoxication à haut risque (altération de la conscience (coma) ou signes neurologiques focaux/syndrome cérébelleux/convulsion, hypotension/choc, ischémie myocardique/trouble du rythme, acidose sévère, grossesse) dans les 6 heures.
Devant l'absence de caisson hyperbare en Guyane, deux alternatives :
**- patient cliniquement stable mais à risque (indication théorique à l'oxygénothérapie hyperbare, HbCO>25%) : oxygénation nasale à haut débit (36°C, 40L/min) avec contrôle gazométrique à 60 minutes
- patient instable (sur le plan neurologique ou hémodynamique ou respiratoire) : intubation orotrachéale (FiO2 100%) avec contrôle gazométrique à 60 minutes**
Cas particulier : la femme enceinte
Il n'y a pas de corrélation entre le taux de HbCO maternel et la toxicité fœtale. Il semblerait que la symptomatologie de la mère soit plutôt corrélée au pronostic foetal, avec la survenue d'une perte de conscience (et a fortiori d'un coma) étant de très mauvais pronostic, contrairement à la présence de sympatômes plus modérés.
Prise en charge identique avec oxygénothérapie normobare à 15L/min au masque à haute concentration pendant 12 heures. ou oxygénation nasale à haut débit (36°C, 40L/min) ?
Au CHC : après 12h, orienter aux UGO pour examen foetal et discussion d'une hospitalisation de quelques jours
En CDPS : après 12h, examen foetal par sage-femme et discussion d'une observation ou d'un transfert au CHC
Co-intoxication suspectée au cyanure
- décontamination et retrait précautionneux des vêtements
- Hydroxycolabamine 5mg IV (70mg/kg chez l'enfant) sur 30 minutes, sur voie veineuse dédiée, à répéter une seule fois. Si ACR, 10mg IV en débit libre (140mg/kg et max 10mg chez l'enfant).
- si acidose métabolique sévère associée : bicarbonate de sodium 8.4% bolus de 1 à 2mEq/kg IV sur 1 à 2 minute puis 100 à 150mEq (3 ampoules de bicarbonate de sodium 8.4% dans 1L de G5% : 150 à 200mL/h)
Poursuite de la prise en charge
Malgré l'absence de disponibilité de l'oxygénothérapie hyperbare en urgence, il est recommandé dans les 24h pour réduire le risque de séquelles neurocognitives.
- contact avec le médecin hyperbariste :
Consultation en neurologie à un mois pour suivi (syndrome post-intervallaire : séquelles retardées mentionnées ci-dessus, apparaissant entre une semaine et un mois après l'intoxication, régressant habituellement spontanément en un an).
Chez l'enfant : consultation en pédiatrie systématique à x jours.
Manifestations neurologiques : prodromes possibles (acouphènes, hyperacousie, dysesthésies péribuccales, goût métallique, malaise, logorrhée), crises convulsives
Manifestations cardiaques : trouble du rythme, hypotension, ACR
Réaction allergique
- prélèvement 1 tube sec + 1 tube hépariné : dosage AL + TG
- injection d'Intralipide 20% IV : bolus de 1.5mL/kg (soit 100mL) sur 1 minute
- si échec : perfusion continue de 400mL sur 15min
- si persistance d'ACR : répéter le bolus de 100mL jusqu'à 2 fois à 5 minutes d'intervalle
- dosage AL et TG à l'arrêt de la perfusion et 1h après
– clinique : LAF + fluorescéine
– vitamine B12 collyre 4/j pendant 3 jours
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 3 jours
– Attention CI aux corticoïdes topiques_
2. kératite herpétique
– Valaciclovir (ZELITREX) 500mg per os 2cp x3/j pendant 7 jours
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 7 jours
– Ganciclovir (VIRGAN) gel 1goutte x5/j pendant 7 jours si oeil rouge (après le collyre)
– consultation ophtalmo dans la semaine
Osgood-Schlatter : https://enseignement.chusj.org/ENSEIGNEMENT/files/7d/7d92576e-41c8-42f6-9a61-3d1b7f4b10cd.pdf
Luxation de rotule : https://enseignement.chusj.org/ENSEIGNEMENT/files/41/416d0f1d-3839-4ae8-b86a-0433fe29704f.pdf
Syndrome fémoro-patellaire : https://enseignement.chusj.org/ENSEIGNEMENT/files/46/4670168b-cc5d-4e17-b190-d55854789a9a.pdf
Entorse de cheville : https://enseignement.chusj.org/ENSEIGNEMENT/files/fb/fb798f6a-9042-482b-924c-40bc9e94c2e9.pdf
Tendinopathie d'Achille et Sever : https://enseignement.chusj.org/ENSEIGNEMENT/files/b6/b60d8ed8-f146-4f36-a8c0-4f26b7396aa6.pdf
HADD : rhumatisme à hydroxyapatiteCPPD : chondrocalcinose
PsA : rhumatisme psoriasique
RA : polyarthrite rhumatoïde
En alternance:
Aspégic 1000 mg, en bain de bouche 3 fois par jour
Et/ou
Bicarbonate à 1,4 %- 500 ml+ PROCAINE 2%-10ml en bain de bouche
Et/ou
Badigeonnage avec compresses de XYLOCAINE® visqueuse 1% (attendre 2 heures avant de manger ou boire)
Nodule thyroïdien en apparence isolée
TSH diminuée : nodule hyperfonctionnel ? scintigraphie
TSH normale : tumeur ? écho+cyto, calcitonine
TSH augmentée : thyroïdite ? ATPO
--> kiné, activité physique,
localement : huile nettoyante pour peaux atopiques pour la toilette à la place du gel douche; un baume emollient anti demangeaison type xeracalm si peau seche ou sensinol si peau normale, 2 semaines de dermocorticoide ne mangent pas de pain (diprosone creme le soir), et/ou une creme anti demangeaisons comme du sedacalm plusieurs fois dans la journee si besoin.

OMEPRAZOLE 20mg : 1 cp matin et soir
Si reflux gastrique :GAVISCON : 1 sachet 3 fois par jour à distance des repas principaux (2h)
A PRENDRE A DISTANCE DES AUTRES MEDICAMENTS
PARACETAMOL 500mg : 2 cp en systématique 1h avant les repas.
Ne pas dépasser 4 prises par jour
Si persistance des douleurs lors des repas :
XYLOCAINE visqueuse 2% orale : 1 c à soupe à avaler 20 minutes avant les repas
AVANT DE MANGER : tester la déglutition avec un verre d'eau : si fausse route, patienter 10 minutes et réessayer
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 10 jours
– Acide fusidique (FUCITHALMIC) gel le soir pendant 10 jours

Observation
à l'examen : pas de trouble de la vigilance. bonne hémodynamique avec pression artérielle symétrique, pas de signe d'insuffisance circulatoire périphérique. eupnéique en air ambiant. apyrétique.
douleur thoracique rétrosternale à type de brûlure, majorée à l'inspiration profonde et à la toux, ainsi qu'au décubitus, soulagée par l'antéflexion du tronc.
sur le plan cardiovasculaire : auscultation cardiaque régulière, pas de souffle perçu / perception d'un léger frottement péricardique, pas de signe d'insuffisance cardiaque, pas de signe de thrombose veineuse profonde, pouls distaux bien perçus aux quatre membres et de manière symétrique.
ECG : FC xxbpm, sinusal, régulier, sous-décalage diffus du PQ, sus-décalage diffus du ST concave vers le haut sans miroir, max en DII, V4-V5
sur le plan respiratoire : pas de toux, pas d'expectoration. auscultation pulmonaire claire.
reste de l'examen sans particularité.
--> donc : péricardite aiguë ?
- bilan biologique : NFS, CRP, troponinémie
- radiographie thoracique
- aspirine 1g
--> si absence de réponse thérapeutique : envisager ETT au SAU.
Diagnostic positif : 2 critères parmi :
Douleur thoracique d’allure péricardique (brûlure, respiro-dépendante, augmentée à la toux, soulagée par antéflexion du tronc)
Frottement péricardique
Signes ECG
Épanchement péricardique
ECG :
- sous-décalage diffus du PQ
- sus-décalage diffus du ST concave vers le haut sans miroir, max en DII, V4-V5
- ondes T pointues
- à quelques jours : retour isoélectrique et aplatissement des ondes T
- à 2-3 semaines : ondes T négatives diffuses
Traitement :
- repos++ avec arrêt de travail pour un mois et dispense d’activités sportives pour 6 semaines
- aspirine : 1000mg matin, midi et soir pendant deux semaines puis décroissance de 500mg/semaine
- colchicine : 0,5mg/jour (<70kg) / 0,5mg matin et soir (>70kg) pendant trois mois
- Bilan biologique de contrôle dans une semaine : NFS, CRP
- Consultation chez le médecin traitant dans une semaine pour réévaluation clinique et ECG
- Consultation en cardiologie à trois mois
- Kétoconazole 2% gel moussant - 1 application dans la douche (appliquer 15min avant rinçage) à renouveler au bout de 15 jours (marche à 70%).
- Lotion à base de sulfure de sélénium tous les jours pendant 1 semaine
- si échec: KETOCONAZOLE 2% crème, 1/j pendant 7 jours // TERBINAFINE 1% (crème ou gel), 1/j pendant 7 jours // FONGAMIL 1% : 1 app/jours 3 semaines
Info patient :
Le Pityriasis versicolor est dû à une levure normalement présente à la surface de la peau et n'est pas contagieux.
La guérison va continuer après la fin du traitement et la disparition des lésions peut prendre quelques semaines à quelques mois.
Éviter l'application d'huile et le port de vêtements occlusifs.



A chaque zone correspond une lésion particulière :
• Zone 1 : Plaie uniquement du fléchisseur profond des doigts.
• Zone 2 : Plaie possible des tendons fléchisseurs profonds et superficiels au sein du canal digital. Au sein de cette zone, le fléchisseur profond passe au travers du tendon du fléchisseur superficiel. Il s’agit du no man’s land de Verdan, zone au sein de laquelle les réparations tendineuses sont les plus délicates du fait du haut risque d’adhérences cicatricielles.
• Zone 3 : Correspond à la paume de la main. Il persiste un grand risque de lésions vasculaires sous la forme de plaie de l’arcade vasculaire palmaire superficielle.
• Zone 4 : Correspond à la zone du tunnel carpien. Le risque de lésion du nerf médian reste très important.
• Zone 5 : il s’agit de la jonction musculo-tendineuse en proximal du pli de flexion du poignet.





Les zones impaires sont toutes en regard d’une articulation et possèdent donc toutes un fort risque d’arthrotomie associée :
- Zone 1 : risque de plaie de la bandelette terminale de l’appareil extenseur
- Zone 3 : risque de plaie de la bandelette médiane de l’appareil extenseur
- Zone 5 : risque de plaie du tendon extenseur
- Zone 7 : les plaies de tendons restent complexes du fait de leur localisation sous le rétinaculum des extenseurs à la face dorsale du poignet
Pour les autres zones, elles restent en regard des diaphyses :
- Zone 2 : risque de plaie de la bandelette terminale de l’appareil extenseur.
- Zone 4 : risque de plaie de la bandelette médiane de l’appareil extenseur et ou de la dossière des interosseux.
- Zone 6 : il s’agit de la zone correspondant à la face dorsale de la main.





L’albuminurie, marqueur de risque cardiovasculaire,
est aussi un marqueur pronostique utilisé pour évaluer le risque d’évolution de la MRC.
La mesure s’effectue à partir d’un échantillon d’urine prélevé à toute heure de la journée (préféren-
tiellement les urines du matin). Le résultat transmis est le ratio albuminurie/créatininurie (A/C)2
.
Trois catégories sont distinguées, conduisant à ne plus utiliser le terme de microalbuminurie :
A1 : Albuminurie normale : A/C < 3 mg/mmol (30 mg/g) ;
A2 : Albuminurie modérément augmentée : A/C entre 3 et 30 mg/mmol (30-300 mg/g) ;
A3 : Albuminurie augmentée : A/C > 30 mg/mmol (> 300 mg/g).
IEC dose maximale tolérée . Ils permettent de réduire la protéinurie (on la redose au bout de 3 mois).
Maintenant tu as d'autres molécules également (surtout si diabétique) le Forxiga 10 mg 1/j (inhibiteur SGLT2) qui réduit la protéinurie et la mortalité cardio vasculaire
Dès lors qu'un insuffisant rénal a une protéinurie significative (Rapport alb / créat urinaire rapport P/prot urinaire ...) Tu as comme cible de LDL < 0,7 g/l selon l'ESC.
L'aspirine en prévention primaire c'est réservé au cas par cas
Nephroprotection : y penser (pas de bilan sanguin au pli du coude au cas où dialusebplus tard a envisager )
Prot < 0,8 g/kg ...
Bilan biologique première intention
• NFS, plaquettes et frottis sanguin
• Ionogramme sanguin, créatininémie, urémie
• TP, TCA, fibrinogène, TS
• CRP, VS
• Bilan hépatique
• Groupe sanguin et recherche d’agglutinines irrégulières
• Selon contexte : betaHCG, hémocultures, recherche de paludisme, alcoolémie, LDH
• Ddimères
• Schizocytes, haptoglobine, réticulocytes
• Myélogramme selon indication

SFMU - Découverte d'un purpura
Traitement curatif : le rhume (ou rhinopharyngite) est une infection virale qui guérit spontanément en 7 à 10 jours.
Traitement symptomatique :
- Si douleur et/ou fièvre : PARACETAMOL 1000 mg, à espacer d’au moins 4 à 6h. Max 4g/jour.
- Si congestion nasale (nez bouché) : SPRAY DE SERUM PHYSIOLOGIQUE (physiomer®, sterimar®... non remboursé par la sécurité sociale), plusieurs pulvérisations par jour dans chaque narine suivies d’un mouchage efficace.
Traitement préventif :
- Eviter la transmission : toussez ou éternuez dans un mouchoir en papier, puis jetez le. Lavez-vous souvent les mains avec du savon ou avec une solution hydroalcoolique, et si possible après vous être mouché ou après avoir éternué.
QSP 2 semaines

Indication PAXLOVID :
- être majeur
- avoir un test SARS-CoV-2 positif (RT-PCR ou antigénique)
- avoir eu les premiers symptômes au Covid-19 il y a moins de 5 jours
- ne pas nécessiter d’oxygénothérapie pour le Covid-19
- être à risque élevé d'évolution vers une forme sévère du Covid-19 (quel que soit l’âge : en cas d’immunodépression grave, d’obésité morbide, de trisomie 21 ou de maladies rares ; plus de 65 ans : en cas d’immunodépression grave, d’obésité morbide, de trisomie 21 ou de maladies rares, de pathologies chroniques comme le diabète, l’insuffisance cardiaque ou respiratoire, l’hypertension...)
- ne pas avoir de contre-indication au traitement ni de risque d’interaction médicamenteuse (https://sfpt-fr.org/images/covid19/DDI_Paxlovid_-_20220204.pdf)
- être informé des modalités de mise en place de ce traitement
Traitement :
- deux comprimés de 150 mg de nirmatrelvir (deux comprimés roses) avec 100 mg de ritonavir (un comprimé blanc), pris ensemble par voie orale toutes les 12 heures pendant 5 jours
- si insuffisance rénale modérée (DFG entre 30 et 60mL/min) : un seul comprimé de 150mg de nirmatrelvir (un comprimé rose) avec 100 mg de ritonavir (un comprimé blanc), pris ensemble par voie orale toutes les 12 heures pendant 5 jours
- Morphine chl (!) 10 mg/mL sol inj amp : 50 mg [1 mg/h] + Chlorure de sodium (NaCl) 0,9% sol inj - P 1 mL/h, IV
o en cas de douleur et/ou dyspnée (polypnée >25/min) : faire un bolus de 3mg et augmenter débit de base existant +0,5mg/h au premier bolus
- Midazolam 5 mg/ml inj. 50 mg [0,5 mg/h] + Chlorure de sodium (NaCl) 0,9% sol inj - PCA/PSE 50 ml 0,5 mL/h, IV
o en cas d'anxiété : faire une titration de 1mg toutes les 2 minutes jusqu'à disparition des symptômes
o en cas de signe d'inconfort persistant malgré bolus de morphine : titration de 1mg toutes les 2 minutes jusqu'à sédation Rudkin 5 (patiente ne réagissant pas aux stimuli nociceptifs) puis augmenter le débit de base existant de la dose égale à 50% de la dose réalisée en titration (par exemple : si bolus de 2mg, augmenter le débit basal de +1mg/h)
- En cas d'encombrement : Scopolamine 0,5 mg/2 ml sol inj 1,5 mg [1,5 mg/jour] + Chlorure de sodium (NaCl) 0,9% poche perf 48 2 mL/h, IVOrdo :
Attache de jambe ou filet de maintien de poche de recueil d'urines
Porte-poche ou crochet
Poches de recueil d'urines : 500cc et 2L (pour la nuit)
Faire pratiquer par IDE à domicile un bilan de soins infirmiers
Séances de soins d'hygiène quotidien, dimanches et jours fériés inclus
Jusqu'à l'ablation de la sonde

Revmed
L’application de l’aimant suspend temporairement l’asservissement de fréquence (code R, pour Rate Control, à la suite des trois lettres décrivant la stimulation) pour tous les STIM du marché actuel en Suisse. L’asservissement de fréquence est l’adaptation de la fréquence cardiaque à l’effort soit par un capteur de mouvement (accéléromètre), soit par la ventilation minute du patient (mesurée par impédancemétrie). Cette fonction est utile chez les patients présentant une incompétence chronotrope (par exemple, maladie du sinus), mais peut gêner la prise en charge anesthésiologique en raison d’accélérations de la fréquence cardiaque par le STIM lors de la mobilisation du thorax (pour les modèles avec accéléromètre) ou de tachypnée (pour les modèles avec mesure de ventilation minute). Elle peut être au contraire bénéfique si une accélération est nécessaire de manière rapide en cas d’instabilité hémodynamique où selon le fonctionnement de l’asservissement de fréquence. Un tapotement sur le boîtier, perçu par le dispositif comme un mouvement/activité physique, peut induire une accélération plus rapidement qu’en reprogrammant le STIM à l’aide d’un programmateur dédié.















Traitement nicotinique de substitution
- timbre transdermique 7mg/24h 14mg/24h 21mg/24h pendant 15 jours, à renouveler par le médecin traitant. changer de site d'application quotidiennement.
- gomme à mâcher 2g. sucer lentement la gomme et non de la mâcher comme un chewing-gum (risque de brûlures d’estomac, des maux de gorge, voire
des hoquets)
obstruction canalaire de l'épiderme moyen (corps muqueux de Malpighi), avec rétention de sueur dans l'épiderme et le derme. Elle se traduit par des papules irritées, prurigineuses (picotements).
--> limiter les frottements, t-shirt coton +/- crème anti-frottement (type TRIGOPAX)



Traitement spécifique : traitement symptomatique des complications
- Restaurer la volémie par remplissage et apport hydrique (pas de restriction), et surveiller l’efficacité par mesure de la diurèse (objectif > 20 ml/h) et de la tension. Le remplissage va majorer le 3e secteur du fait de l’augmentation de la perméabilité capillaire. Le soluté de choix est du sérum physiologique avec ou sans glucose. Pas de potassium car insuffisance rénale. Dans les formes sévères, l’albumine a été utilisée mais son emploi n’est plus recommandé (risque biologique des produits humains et coûts) ce d’autant que l’hydroxy-ethyl-amidon semble donner de meilleurs résultats.
- Eviter les diurétiques qui majorent l’hypovolémie et l’hémoconcentration. Ils restent indiqués en cas d’hyperkaliémie ou de dyspnée sévère.
- Prévention thromboembolique : les BAT seuls sont insuffisants dès la forme moyenne. Il faut ajouter des HBPM à dose préventive forte. Pour mémoire, en cas d’insuffisance rénale sévère, on utilise l’héparine et si l’IMC est > 30 ou l’hématocrite > 45 %, on majorera la dose d’HBPM.
- En cas ce cumul d’un risque thromboembolique (thrombophilie, obésité, antécédent de phlébite, maladie inflammatoire chronique) et d’un risque de SHSO, il faut débuter les anticoagulants dès la stimulation par HCG pour une durée minimale de six semaines. Si cela n’a pas été fait lors de l’implantation, on discute l’association à un antiagrégant plaquettaire car les thromboses artérielles ne sont pas rares.
- La ponction évacuatrice d’ascite est indiquée en cas d’inconfort majeur, de détérioration respiratoire, d’oligurie, d’instabilité hémodynamique, toujours sous contrôle échographique. Il est recommandé de préférer la voie transabdominale car le risque infectieux est majoré par voie transvaginale. La fréquence et la quantité des ponctions ne sont pas clairement établies (en fonction de la tolérance respiratoire et hémodynamique de la diurèse). Il y a un risque d’hypoprotidémie si les ponctions sont fréquentes.
- L’épanchement pleural régresse le plus souvent à la suite de la ponction d’ascite.
Evolution
Les signes diminuent avec la chute d’HCG (environ 8 jours). Les formes sévères peuvent persister deux à quatre semaines, surtout en cas de grossesse.
Influence sur la grossesse
Un SHSO sévère majore le risque de grossesse multiple, de FCS, de prématurité, d’HTA gravidique et de diabète gestationnel.
Conclusion
Le SHSO est une complication iatrogène de la PMA. L’absence de traitement étiologique souligne l’intérêt de la prévention. C'est-à-dire le dépistage systématique des FDR avant le début de la stimulation ovarienne.
Le risque majeur est l’accident thromboembolique qui justifie une anticoagulation prophylactique précoce et prolongée, associée à l’aspirine. En pratique, la surveillance de l’hématocrite (corrélé à l’hémoconcentration) est un indicateur simple de la sévérité du syndrome du risque de thrombose.
= sd douloureux du rebord costal
épisodes répétés de luxation chondrocostale d’une des dernières côtes (8e, 9e et 10e) en arrière et en haut.
douleur abdomino-thoracique déclenchée ou aggravée par certains mouvements, souvent unilatéral (10e côte++)
La douleur fait toujours suite à un traumatisme soit direct unique (coup de poing, accident de la voie publique, chute, tractions vives des écarteurs chirurgicaux) ou répété (microtraumatismes à répétition, port régulier d’une lourde charge sur la poitrine) soit indirect par l’intermédiaire d’une traction sur les muscles abdominaux et inter-costaux (soulèvement d’une lourde charge, efforts violents de traction et de pulsion, mouvement de torsion, de flexion, d’extension brutale et soudaine du corps dans certains sports : golf, tennis, efforts d’accouchement, crises de toux et d’éternuements.
*** Facteurs de risque de syndrome de renutrition inappropriée :**
* Facteurs majeurs (un seul suffit)
- IMC<16
- perte pondérale involontaire >15% en 3-6 mois
- aucune ingestat ou ingestat limitées pendant >10jours
- hypophosphatémie/hypokaliémie/hypomagnésémie avant renutrition
* Facteurs mineurs (au moins deux) - IMC 16-18.5
- perte pondérale involontaire >10% en 3-6 mois
- aucune ingestat ou ingestat limitées pendant >5jours
- histoire d'abus d'alcool ou médicaments (insuline, chimiothérapie, antiacide, diurétique)
*** Situations à risque**
- maladies psychiatriques (TCA, éthylisme chronique, dépression de la personne âgée)
- malabsorption
- troubles métaboliques (diabète mal contrôlé, hémodialyse, stress métabolique)
- comorbidités chroniques (néoplasie, insuffisance respiratoier/BPCO, insuffisance cardiaque, cirrhose, séquelle d'AVC)
- isolement social, institutionnalisation, âges extrêmes
*** Bilan biologique**
- ionogramme avec magnésémie, phosphorémie, calcémie
- créatininémie
- albuminémie, pré-albuminémie
- glycémie
- CRP
- hypophosphorémie modérée (0.32-0.55mmol/L)
- hypophosphorémie sévère (<0.32mmol/L)
*** Prise en charge d'un haut risque de SRI**
- hydratation en tenant compte de la natrémie et kaliémie (pas de G5%)
- phosphore IV (PHOCYTAN) 3ampoules/24h (attention : pas d'apport de phosphore si hypercalcémie car risque de précipitation calcique dans les tissus mous)
- sulfate de magnésium IV 2ampoules/24h
- Thiamine IV 500mg/24h
- Hydrosol polyvitaminé PO 50gouttes/jour
*** Prise en charge d'un risque faible de SRI**
- phosphore PO (PHOSPHONEUROS) 50gouttes 3x/jour
- Hydrosol polyvitaminé PO 50gouttes/jour
- Thiamine PO 250mg 2x/jour
- Magnésium 100mg 3x/jour
- Vitamine D 100.000UI tous les 15 jours
= costochondrite tubéreuse
douleur thoracique 2-3es articulations chondro-costales ou chondro-sternales
vive, broiement, majorée mobilisation/inspiration
+/- tuméfaction, hématome intercostal
joueur de guitare, secouer un tapis, mouvements répétés/sport
Trauma dent lactée : https://dentromatic.fr/temporary
Critères d’Ottawa du genou : >55 ans, douleur isolée de la patella, douleur de la tête de la fibula, incapacité de flexion à 90°, incapacité de mise en charge (de faire 4 pas)
Atteinte LCA : = entorse grave
Clinique :
- Hémarthrose ++- choc rotulien / Sensation patte folle
- Lachman : augmentation d’amplitude et/ou d’absence d’un arrêt dur / tiroir ant 60°/ ressaut (NB: Le test de Lachman est toujours réalisable (même en aigu). Le ressaut est difficile à rechercher en aigu, mais il est pathognomonique d’une lésion du LCA. Si le ressaut est positif, le pronostic est mauvais pour la stabilité ultérieure du genou.)
Rx : arrachement parcellaire du plateau tibial externe (fracture de Second), arrachement des épines tibiales, encoche du condyle externe
IRM non urgente
CAT :
- Repos avec arrêt de travail et dispense d'activités sportives
- Surélévation du membre
- Kinésithérapie : physiothérapie puis rééducation : renforcement musculaire ischio-jambiers et quadriceps et travail proprioceptif
- Attelle de Zimmer pendant 3 semaines avec appui autorisé (jour et nuit pendant 15 jours)
- Consultation en orthopédie à J10-15
Atteinte du LCP : + rare que le LCA
Clinique :
-Choc antéro postérieur tubérosité tibiale antérieure sur un genou fléchi ou une hyperflexion
-Tiroir postérieur à 90° rotation neutre/ Tiroir postérieur spontané genou fléchi
à 70°
Rx :
Recherche arrachement osseux sur insertion tibiale du LCP (NB : toute plaie/ contusion en regard de la tubérosité tibiale ➔ tjs penser à rupture LCP)
CAT :
- Repos avec arrêt de travail et dispense d'activités sportives
- Surélévation du membre
- Attelle de Zimmer pendant 1 mois (jour et nuit) sans appui
- Thromboprophylaxie par Fondaparinux 2.5mg/jour
- Kinésithérapie physiothérapie puis rééducation
- Consultation en orthopédie à J10-15


Entorse LLI = ligament collatéral médial
Clinique :
- Douleur sur le LLI
- Pas de tiroir pas de Lachman pas de ressaut / Laxité médiale nulle ou modérée
Rx : svt normale (rarement arrachement osseux sur condyle médial)
CAT : “RICE”
- Repos avec arrêt de travail et dispense d'activités sportives
- Surélévation du membre
- Attelle de Zimmer pendant 3 semaines avec appui autorisé (jour et nuit pendant 15 jours)
- Kinésithérapie pour éviter le flessum
- Consultation en orthopédie à J15-21


Lésion méniscale
Mécanisme : Ménisque interne > externe, Rotation externe du tibia, Hyperflexion prolongée = anse de seau
Cliniquement :
- Hémarthrose
- Douleur sur interligne = cri méniscal / Douleur lors de la flexion forcée /La présence d’un flessum
- Manœuvres : Test Murray positif - Test Apley / grinding test
Rx : recherche corps étranger
CAT :
- Blocage aigu => AINS, antalgique, décontractant = essai extension aux urgences
- si échec : avis chir pour éventuelle arthroscopie
- Consultation en orthopédie à J8-10
- Douleur interligne interne : AINS, antalgique, glaçage, repos, Cs ortho J8-10


Fracture de rotule
- déplacée ou associée à rupture de l'appareil extenseur : avis chirurgical
- Fracture patellaire droite/gauche non déplacée sans atteinte de l'appareil extenseur : traitement orthopédique par attelle de Zimmer pendant un mois avec appui autorisé. Consultation en orthopédie à J8-10.
Rupture de l'appareil extenseur
- Mécanisme : contraction brutale contrariée de l’appareil extenseur
- Cliniquement : lâchage du genou, rotule ascensionnée, déficit d’extension active
- Palpation : hiatus tendineux
- Radio : rotule trop haute ou trop basse
- Traitement : le plus souvent chirurgical=> avis chir
Luxation de rotule
- réduction par extension progressive du genou
- Rx: F+P + DFP : Arrachement aileron rotulien, Fracture ostéochondrale,
Berge ext trochlée
- Si spontanément réduite => diagnostic + difficile
- Examen : hémarthrose/ hypermobilité transversale de la rotule, Smillie + douleur palpation bord interne rotule, aileron interne et non pas sur le LLI
CAT :
- Attelle de Zimmer pendant 6 semaines avec appui autorisé (jour et nuit pendant 3 semaines)
- Consultation en orthopédie à J21
- Rééducation de l'appareil extenseur avec physiothérapie
Pas d'indication chirurgicale sauf si fracture ostéochondrale
Contusion du genou
- Toute contusion du genou s’accompagne d’une trace de l’impact
- Toute contusion peut s’accompagner d’une lésion intra articulaire
- Parfois hémarthrose sans lésion intra articulaire évidente
Si genou difficile à examiner : attelle / AINS / antalgique / nouvel examen à J8-10 (en général : évolution favorable dans 10-15 jours)
Si persistance douleur = IRM
En cas d’hémarthrose post traumatique : consultation en orthopédie à J8-10
- fracture de clavicule : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/39.html
- fracture de l'omoplate : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/40.html
- fracture de l'humérus proximal : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/41.html
- luxation glénohumérale : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/42.html
27- to 30-gauge 1.5-inch needle OR acupuncture needles for dry needling techniques
A 3, 5 or 10-mL syringe
Anesthetic agent (optional): Lidocaine or bupivacaine without epinephrine
Consider sodium bicarbonate 5% to be added as a buffer to decrease discomfort
Consider steroids such as triamcinolone or dexamethasone to possibly add to the local anesthetic mixture (optional)
– Atropine 1% 1goutte x2/j pendant 7 jours
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 7 jours
– Dexaméthasone/Oxytétracycline (STERDEX) pommade le soir pendant 7 jours
– consultation ophtalmo dans la semaine
L’infiltration par la lidocaïne adrénalinée associe de la lidocaïne à 5 mg/mL et de l’adrénaline 0,005 mg/mL, ainsi que du bicarbonate 84°/°° pour diminuer l’acidité et ainsi réduire la douleur au site d’injection. Le mélange est constitué de 5 mL de lidocaïne 1 % adrénalinée, 5mL de sérum physiologique et 1 mL de bicarbonate 84°/°°. Le mélange est constitué de 5 mL de lidocaïne 1 % adrénalinée, 5mL de sérum physiologique et 1 mL de bicarbonate 84°/°°
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