Cannabis hyperemesis syndrome occurs typically in young adult males with a history of frequent (usually daily) cannabis use. A history of frequent, prolonged hot showers or baths is highly suggestive of cannabis hyperemesis syndrome.
Patients are often in significant distress due to severe retching and vomiting, accompanied by abdominal pain. Diffuse abdominal tenderness is common.
Hypertension, diaphoresis, hot flashes, and trembling may also be observed.
*** Histoire**
- consommation de cannabis (au moins hebdomadaire depuis >1 an)
- nausée et vomissements
- vomissements cycliques (depuis plusieurs mois)
- résolution des symptômes à l'arrêt du cannabis
- bains chauds/douches chaudes de manière compulsive
- douleur abdominale
*** Clinique**
- pas de signe d'insuffisance circulatoire périphérique
- pas de signe de déshydratation
- pas de signe de sepsis
- pas de signe d'abdomen chirurgical
*** hydratation :**
- Ringer Lactate 1L/2h
*** prise en charge symptomatologique :**
- ECG : QTc ms
http://medicalcul.free.fr/qtcorrige.html - Halopéridol 2.5/5mg IV/IM
- vomissements incoercibles malgré Halopéridol : Lorazépam 1mg IV/IM
- application de capsaïcine 0.1%
Après une phase prodromique marquée par des nausées et un inconfort abdominal, les vomissements se déclenchent avec une fréquence qui interdit toute activité. Les douleurs abdominales persistent mais sont au second plan. Une déshydratation est habituelle ainsi qu’une perte de poids qui peut atteindre 5 kilos. Lorsque des explorations endoscopiques sont effectuées pendant cette phase aiguë, elles conduisent assez souvent à découvrir un syndrome de Mallory-Weiss et/ou des lésions d’œsophagite. Cette phase de vomissements profus dure en général 24 à 48 heures avant une phase de récupération au cours de laquelle le sujet atteint redevient rapidement asymptomatique. L’histoire naturelle de ce syndrome est mal connue.
Un élément anamnestique très important est le bénéfice symptomatique que retirent les sujets de douches chaudes répétées. Le mécanisme de cet effet bénéfique est mal compris. Une explication est la correction grâce à ces douches chaudes de la mauvaise thermo-régulation hypothalamique provoquée par le cannabis.
Le traitement de la phase aiguë repose sur les antagonistes des récepteurs 5-HT3 de la sérotonine, les antagonistes D2 et H1. Une prescription d’inhibiteurs de la pompe à protons paraît légitime pour limiter les conséquences muqueuses œsophagiennes des vomissements. Mais le traitement le plus efficace demeure la prise régulière de douches très chaudes. Un essai récent a évoqué l’utilité de l’halopéridol dans cette indication [18]. Le traitement de fond repose bien entendu sur l’arrêt de la consommation de cannabis.
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 10 jours
– Dexaméthasone/Oxytétracycline (STERDEX) pommade le soir pendant 10 jours
– Dexaméthasone/Oxytétracycline (STERDEX) pommade le soir pendant 7 jours
à l'examen : bonne hémodynamique avec tachycardie et hypertension, pas de signe d'insuffisance circulatoire périphérique. eupnéique en air ambiant. apyrétique.
Syndrome douloureux lomboabdominal droit/gauche évocateur de colique néphrétique droite/gauche, avec douleur brutale et intense, avec irradiation antérieure, en fosse iliaque et dans les organes génitaux externes.
Signes digestifs (), et signes généraux (agitation, anxiété).
sur le plan urologique : signes fonctionnels du bas appareil urinaire (dysurie, pollakiurie, brûlures mictionnelles et impériosité). douleur à l'ébranlement de la fosse lombaire droite/gauche.
bandelette urinaire :
sur le plan digestif : nausées, vomissements et constipation. pas d'arrêt des gaz. abdomen souple, sensible. bruits hydroaériques bien perçus. pas d'organomégalie palpée. orifices herniaires libres.
dernières règles :
**--> donc : suspicion de colique néphrétique droite/gauche
- bilan biologique avec créatininémie et bHCG**
absence de signe de complication, notamment :
- pas de signe infectieux (pas de fièvre, pas de syndrome inflammatoire biologique)
- pas d'oligo-anurie (pas d'insuffisance rénale aiguë, créatininémie à µmol/L)
- diminution de l'intensité des douleurs sous traitement médicamenteux
- pas de terrain à risque (pas de grossesse : bHCG négatifs/test urinaire négatif, pas d'insuffisance rénale chronique connue, pas de uro- ou néphropathie connue ni transplantation, pas d'immunosuppression)
- par ailleurs, contexte social permettant une prise en charge ambulatoire
Prise en charge médicamenteuse :
- Kétoprofène 100mg matin et soir, pendant les repas, pendant 7 jours
- Paracétamol 1g toutes les 6h si douleurs (maximum 4g/jour) pendant 7 jours
- Tramadol 50mg toutes les 6h si douleurs non soulagées par Kétoprofène et Paracétamol, pendant 5 jours
Imagerie :
Scanner hélicoïdal abdominopelvien non injecté
- premier épisode de colique néphrétique droite/gauche non compliquée
- à réaliser dans les 72h
- consultation chez le médecin traitant entre 3 et 7 jours avec compte-rendu du scanner
Conseils :
Maintenir une bonne hydratation pour obtenir des urines claires.
Tamisage des urines (filtre à café) pour récupérer le calcul, à apporter au médecin traitant ou laboratoire pour analyse spectrophotométrique infrarouge (réduction du risque de récidive).
Reconsulter aux urgences sans délai si fièvre, frissons, pas d'urines pendant 24h, douleurs et vomissements non contrôlés par les médicaments (consignes écrites remises)
Arrêt de travail pendant une semaine
Fiche de conseils alimentaires
Probiotiques adaptés (ex : Alflorex)
Metespasmyl/Spagulax en fonction des symptômes
Essai Ventoline lors des crises de proctalgies
Propose une psychothérapie pour gérer l’anxiété et son retentissement somatique essentiellement digestif et gyneco
A revoir si aucune d’amélioration pour examens complémentaires +/- avis gastro
Hyperglycémie >6g/L
Osmolarité plasmatique >330mosm/L (Osm = (Na+K)x2 + urée + glycémie (mmol/L))
Glycosurie sans cétonurie ou cétonémie <1,5mmol/L
Conduite à tenir :
- arrêt des antidiabétiques oraux, des diurétiques, corticoïdes, neuroleptiques + néphrotoxiques
- bilan biologique : glycémie, ionogramme, créatininémie, albuminémie, NFS, bilan hépatique, troponinémie, gazométrie
- bandelette urinaire
- ECG
- radiographie pulmonaire
*** Réhydratation**
- réhydratation massive : NaCl 0,9% 1L sur 1h puis 1L sur 3h puis 1L sur 6h puis 1L sur 8h
- supplémentation potassique uniquement après correction de l'insuffisance rénale aiguë (en l'absence de signe ECG)
- dès que glycémie <2,5g/L : PG5%
*** Insulinothérapie**
- insuline rapide IVSE, débit initial 2 à 3UI/h
- maintenir la glycémie >2,5g/L au moins pendant les 12 premières heures (pas de correction trop rapide pour réduire le risque d'hypovolémie et d'oedème cérébral)
- après correction hémodynamique et reprise de l'alimentation :
*** Thromboprophylaxie devant risque majeur de thrombose**
- Héparine calcique 0,2/12h
*** Faire boire** à volonté si pas de nausée/vomissement
*** Surveillance**
- glycémie capillaire toutes les heures pendant 4h puis toutes les 2h pendant 8h et la durée de l'insuline IVSE
- ionogramme avec créatininémie et osmolarité plasmatique toutes les 4h
– écouvillonner puis ordonnance de sortie :
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 7 jours
– Ciprofloxacine (CILOXAN collyre) 1goutte x4/j après la Tobramycine pendant 7 jours
2. conjonctivite virale
– Tobramycine 1goutte x4/j pendant 7 jours
– Fluorométholone (FLUCON, cortico) 1goutte x4/j pendant 7 jours
3. conjonctivite allergique
– Dexaméthasone/Oxytétracycline (STERDEX) pommade le soir pendant 7 jours
– Lévocabastine (LEVOPHTA, anti-histaminique) 1goutte x3/j pendant 30 jours
– Lévocétirizine 1cp/j pendant 30 jours
Ablation par aiguille sous-cutanée de façon tangentielle
Ordonnance de sortie :
– Vitamine A pommade 1/j pendant 7 jours
– Azithromycine 1goutte x2/j pendant 3 jours
– si anneau de rouille persistant après ablation d’un corps étranger métallique, consultation ophtalmo dans les 24 - 48h
- rappels radiologie pédiatrique du coude : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/54.html
- fracture supracondylienne : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/44.html
- fracture épicondyle médial : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/45.html
- fracture condyle latéral : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/46.html
- fracture col radial : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/47.html
- fracture olécrane : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/48.html
- fracture condyle médial : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/49.html
- fracture capitellum : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/50.html
- fracture intercondylienne (en T) : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/51.html
- fracture de Monteggia : https://www.saintluc.be/professionnels/services/orthopedie/traumatologie-pediatrique/pages/63.html
Prise en charge antalgique urgente
>50kg
- morphine 5-10mg IV
- hydromorphone 0.5-1mg IV/SC
<50kg - morphine 0.1-.015 mg/kg
- hydromorphone 0.01 mg/kg
Eviter l'hyperhydratation sauf si hypovolémie
- maintenir hydratation orale ou perfusion de G5%
Syndrome thoracique aigu
1/ traitement comme une pneumopathie
- Ceftriaxone 1g IV + Azithromycine 500mg IV/PO ou Moxifloxacine 400mg IV
- si associée aux soins : Vancomycine IV avec dose de charge 25-30 mg/kg puis 15-20mg/kg à H+12 (max 2g par dose) +/- anti-pyo +/- Azithromycine
2/ radiographie thoracique - plutôt basales chez l'adulte et apicales chez l'enfant +/- épanchement
3/ ECG
4/ bilan biologique - NFS, réticulocytes, LDH, haptoglobine, BHC, CRP, ionogramme+créatininémie, TP/TCA
Facteurs de risque de nécessité de ventilation mécanique et complications neurologiques : thrombopénie <200 G/L, antécédents cardiaques, >4 lobes atteints)
Spirométrie préventive ++ sur tout syndrome thoracique aigu ou douleur dorsale supérieure au diaphragme pour prévenir l'hypoventilation/atélectasies
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