
Observation
à l'examen : pas de trouble de la vigilance. bonne hémodynamique avec pression artérielle symétrique, pas de signe d'insuffisance circulatoire périphérique. eupnéique en air ambiant. apyrétique.
douleur thoracique rétrosternale à type de brûlure, majorée à l'inspiration profonde et à la toux, ainsi qu'au décubitus, soulagée par l'antéflexion du tronc.
sur le plan cardiovasculaire : auscultation cardiaque régulière, pas de souffle perçu / perception d'un léger frottement péricardique, pas de signe d'insuffisance cardiaque, pas de signe de thrombose veineuse profonde, pouls distaux bien perçus aux quatre membres et de manière symétrique.
ECG : FC xxbpm, sinusal, régulier, sous-décalage diffus du PQ, sus-décalage diffus du ST concave vers le haut sans miroir, max en DII, V4-V5
sur le plan respiratoire : pas de toux, pas d'expectoration. auscultation pulmonaire claire.
reste de l'examen sans particularité.
--> donc : péricardite aiguë ?
- bilan biologique : NFS, CRP, troponinémie
- radiographie thoracique
- aspirine 1g
--> si absence de réponse thérapeutique : envisager ETT au SAU.
Diagnostic positif : 2 critères parmi :
Douleur thoracique d’allure péricardique (brûlure, respiro-dépendante, augmentée à la toux, soulagée par antéflexion du tronc)
Frottement péricardique
Signes ECG
Épanchement péricardique
ECG :
- sous-décalage diffus du PQ
- sus-décalage diffus du ST concave vers le haut sans miroir, max en DII, V4-V5
- ondes T pointues
- à quelques jours : retour isoélectrique et aplatissement des ondes T
- à 2-3 semaines : ondes T négatives diffuses
Traitement :
- repos++ avec arrêt de travail pour un mois et dispense d’activités sportives pour 6 semaines
- aspirine : 1000mg matin, midi et soir pendant deux semaines puis décroissance de 500mg/semaine
- colchicine : 0,5mg/jour (<70kg) / 0,5mg matin et soir (>70kg) pendant trois mois
- Bilan biologique de contrôle dans une semaine : NFS, CRP
- Consultation chez le médecin traitant dans une semaine pour réévaluation clinique et ECG
- Consultation en cardiologie à trois mois
- Kétoconazole 2% gel moussant - 1 application dans la douche (appliquer 15min avant rinçage) à renouveler au bout de 15 jours (marche à 70%).
- Lotion à base de sulfure de sélénium tous les jours pendant 1 semaine
- si échec: KETOCONAZOLE 2% crème, 1/j pendant 7 jours // TERBINAFINE 1% (crème ou gel), 1/j pendant 7 jours // FONGAMIL 1% : 1 app/jours 3 semaines
Info patient :
Le Pityriasis versicolor est dû à une levure normalement présente à la surface de la peau et n'est pas contagieux.
La guérison va continuer après la fin du traitement et la disparition des lésions peut prendre quelques semaines à quelques mois.
Éviter l'application d'huile et le port de vêtements occlusifs.



A chaque zone correspond une lésion particulière :
• Zone 1 : Plaie uniquement du fléchisseur profond des doigts.
• Zone 2 : Plaie possible des tendons fléchisseurs profonds et superficiels au sein du canal digital. Au sein de cette zone, le fléchisseur profond passe au travers du tendon du fléchisseur superficiel. Il s’agit du no man’s land de Verdan, zone au sein de laquelle les réparations tendineuses sont les plus délicates du fait du haut risque d’adhérences cicatricielles.
• Zone 3 : Correspond à la paume de la main. Il persiste un grand risque de lésions vasculaires sous la forme de plaie de l’arcade vasculaire palmaire superficielle.
• Zone 4 : Correspond à la zone du tunnel carpien. Le risque de lésion du nerf médian reste très important.
• Zone 5 : il s’agit de la jonction musculo-tendineuse en proximal du pli de flexion du poignet.





Les zones impaires sont toutes en regard d’une articulation et possèdent donc toutes un fort risque d’arthrotomie associée :
- Zone 1 : risque de plaie de la bandelette terminale de l’appareil extenseur
- Zone 3 : risque de plaie de la bandelette médiane de l’appareil extenseur
- Zone 5 : risque de plaie du tendon extenseur
- Zone 7 : les plaies de tendons restent complexes du fait de leur localisation sous le rétinaculum des extenseurs à la face dorsale du poignet
Pour les autres zones, elles restent en regard des diaphyses :
- Zone 2 : risque de plaie de la bandelette terminale de l’appareil extenseur.
- Zone 4 : risque de plaie de la bandelette médiane de l’appareil extenseur et ou de la dossière des interosseux.
- Zone 6 : il s’agit de la zone correspondant à la face dorsale de la main.





L’albuminurie, marqueur de risque cardiovasculaire,
est aussi un marqueur pronostique utilisé pour évaluer le risque d’évolution de la MRC.
La mesure s’effectue à partir d’un échantillon d’urine prélevé à toute heure de la journée (préféren-
tiellement les urines du matin). Le résultat transmis est le ratio albuminurie/créatininurie (A/C)2
.
Trois catégories sont distinguées, conduisant à ne plus utiliser le terme de microalbuminurie :
A1 : Albuminurie normale : A/C < 3 mg/mmol (30 mg/g) ;
A2 : Albuminurie modérément augmentée : A/C entre 3 et 30 mg/mmol (30-300 mg/g) ;
A3 : Albuminurie augmentée : A/C > 30 mg/mmol (> 300 mg/g).
IEC dose maximale tolérée . Ils permettent de réduire la protéinurie (on la redose au bout de 3 mois).
Maintenant tu as d'autres molécules également (surtout si diabétique) le Forxiga 10 mg 1/j (inhibiteur SGLT2) qui réduit la protéinurie et la mortalité cardio vasculaire
Dès lors qu'un insuffisant rénal a une protéinurie significative (Rapport alb / créat urinaire rapport P/prot urinaire ...) Tu as comme cible de LDL < 0,7 g/l selon l'ESC.
L'aspirine en prévention primaire c'est réservé au cas par cas
Nephroprotection : y penser (pas de bilan sanguin au pli du coude au cas où dialusebplus tard a envisager )
Prot < 0,8 g/kg ...
Bilan biologique première intention
• NFS, plaquettes et frottis sanguin
• Ionogramme sanguin, créatininémie, urémie
• TP, TCA, fibrinogène, TS
• CRP, VS
• Bilan hépatique
• Groupe sanguin et recherche d’agglutinines irrégulières
• Selon contexte : betaHCG, hémocultures, recherche de paludisme, alcoolémie, LDH
• Ddimères
• Schizocytes, haptoglobine, réticulocytes
• Myélogramme selon indication

SFMU - Découverte d'un purpura
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